Ah, quel beau mois d’août… les cigales chantent, les barbecues fument, et pendant ce temps, Emmanuel Macron sort son violon guerrier en mode Churchill de pacotille. Le voilà qui nous explique, la gorge serrée (façon discours de fin du monde), que la guerre est revenue en Europe et que seuls les naïfs « sombres d’ambules » (oui, ça sonne comme un Pokémon dépressif) pensent qu’on peut être libre sans avoir un tank dans son jardin.
Traduction : si tu veux continuer à manger ton camembert en paix, prépare-toi à financer des Rafale et à oublier tes vacances à Palavas.
Le grand spectacle : Macron en prophète apocalyptique
Le président s’est donc lancé dans une tirade lyrique où il mélange :
- les fantômes de 1945,
- un monde plein de « prédateurs »,
- et la nécessité d’être une « nation qui ne mettra jamais un genou au sol » (sauf bien sûr pour serrer la main d’Elon Musk ou de Xi Jinping, ça c’est toléré).
Mais attention : il le dit avec modestie. Parce que rien n’est plus modeste qu’un président qui s’auto-couronne gardien de la liberté mondiale entre deux selfies sur TikTok.
Bayrou, lui, préfère la gomme
Pendant que Macron joue les Cassandre de l’Élysée, François Bayrou, lui, a une autre vision de l’histoire : effacer des commémorations gênantes.
Hop, le 8 mai ? À la trappe !
Ces millions de morts, ces sacrifices, ces résistants qui se battaient pour la liberté ? On compacte ça dans un calendrier minimaliste, histoire de ne pas froisser les agendas ministériels trop chargés.
Au fond, c’est cohérent : Macron te parle des « sacrifices » et Bayrou te dit qu’on peut les oublier deux jours fériés plus vite. Tout est question de productivité mémorielle.
La France selon eux
- Macron : « Préparez-vous, l’apocalypse arrive, mais je vous guiderai avec la lumière de Jupiter. »
- Bayrou : « Ouais, mais enlevez-moi ces dates chiantes qui rappellent qu’on a déjà résisté sans lui. »
Résultat : on se retrouve coincés entre une propagande guerrière en Dolby Surround et une amnésie nationale sponsorisée par Excel.
Et si la vraie « force morale » d’un peuple, c’était justement de se rappeler qu’on ne brandit pas la mémoire des morts pour justifier ses caprices politiques ?
La « leçon du 17 août » selon Macron, c’est de serrer les dents et sortir le chéquier pour la Défense. La leçon du 8 mai selon Bayrou, c’est qu’il faut gagner du temps en gommant l’histoire.
À ce rythme, bientôt on aura :
- Un 14 juillet remplacé par une journée de travail « pour l’effort européen » ;
- Et un 11 novembre fusionné avec le Black Friday.
Après tout, quoi de plus libre que d’oublier pourquoi on l’était ?
Le surfer d’argent a encore frappé.
— Didier Maïsto (@DidierMaisto) August 17, 2025
Quel piètre acteur !
Quelle souffrance de voir et d’entendre ce clown illuminé s’exprimer au nom de la France ! https://t.co/QZjVC4o2LO