Ah, la dette publique française, ce monstre invisible qu’on nous agite comme un épouvantail pour justifier chaque réforme impopulaire. Et voilà que Gabriel Zucman, économiste star des plateaux télé, nous explique qu’il ne faut pas « exagérer » les problèmes. Traduction : arrêtez de trembler, il reste encore plein d’épargne privée à ponctionner. Ouf, on est sauvés.
La dette ? Une broutille, voyons
Selon lui, la dette publique française n’est qu’une année de revenu national. Un détail. Une bricole. Rien qu’un petit chiffre avec quelques zéros. Et puis, la France n’est pas endettée vis-à-vis du reste du monde, nous dit-il. Donc, pas de panique : les dettes, c’est « entre nous ». Comme une partie de Monopoly où le banquier et les joueurs seraient la même personne.
La solution miracle : piocher dans les poches des Français
Mais attention, Zucman a une idée lumineuse : mobiliser les richesses privées via l’impôt. Parce que, voyez-vous, la France « regorge d’épargne et de richesses ». Autrement dit : « arrêtez de pleurnicher, vous avez encore trop d’argent de côté, laissez l’État se servir ».
C’est sûr que quand on a la vision macro, ce n’est pas grave : un pays riche, ça se tond comme un mouton. Mais dans le quotidien des Français, ça ressemble surtout à des taxes, des impôts et des contributions qui ne cessent de grimper.
Une psychose inventée ?
Le FMI ? L’effondrement du système ? Pour Zucman, c’est une « psychose » sans fondement. Tout va bien, dormez tranquilles, citoyens : vos économies serviront de matelas. Après tout, pourquoi craindre un défaut de paiement quand on peut juste siphonner les livrets A, les retraites et l’immobilier ?
Le rappel qui gratte : la « taxe Zucman »
Petit détail croustillant : Zucman, c’est aussi celui qui avait proposé la fameuse « taxe Zucman » sur les multinationales, censée mettre fin à l’évasion fiscale internationale. Acclamée dans les conférences, applaudie par les ONG… et puis ? Rien. Enterrée.
Moralité
Quand Zucman dit qu’il ne faut pas « exagérer » la dette publique, il faut comprendre : tant qu’il reste des poches pleines, l’État saura où frapper. Et le jour où les Français seront à sec, peut-être qu’on reparlera de psychose… mais trop tard, évidemment.
Dette : Fitch dégrade la note de la France
— C à vous (@cavousf5) September 15, 2025
Pour @gabriel_zucman, “il ne faut pas exagérer les problèmes de dette publique. (…) La France n’est pas endettée vis-à-vis du reste du monde. Il y a une psychose.”
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