On savait Emmanuel Macron allergique à la contradiction.
Mais visiblement, même ses anciens alliés viennent de découvrir que la loyauté présidentielle n’est pas remboursée par la Sécurité sociale.
Après sept ans de “moi ou le chaos”, voilà que le chaos choisit de partir sans lui.
Édouard Philippe, le traître tranquille
C’est tombé comme une gifle à la République : Édouard Philippe — celui qui, jadis, tenait encore à son brushing d’homme d’État — vient de lâcher Macron.
Pas violemment, pas frontalement, non… avec ce ton calme, posé, le couteau dans le dos mais en soie diplomatique :
“Il s’honorerait en démissionnant et en proposant un Premier ministre chargé de gérer les affaires courantes avant des élections anticipées.”
Traduction : “Tu t’en vas dignement, ou tu t’en vas quand même.”
Philippe devient ainsi le premier ex-macroniste à rejoindre le club des “dégagez-le”, aux côtés de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Marine Tondelier et même quelques Républicains en voie de radicalisation modérée.
Atal, dernier survivant du Titanic présidentiel
Pendant ce temps, Gabriel Attal rame, seul sur la coque éventrée du macronisme.
Il refuse de “demander le départ du Président”, mais admet, penaud :
“Comme beaucoup de Français, je ne comprends plus ses décisions.”
C’est mignon, presque attendrissant.
Un peu comme si le capitaine du Titanic disait : “Je ne comprends plus pourquoi l’eau monte.”
Les soutiens de Macron : espèce en voie d’extinction
Le macroniste est aujourd’hui un animal rare.
On le trouve encore dans quelques couloirs de l’Élysée, tapi entre deux communiqués de crise et trois sondages désastreux.
Mais sur le terrain politique ? Silence radio.
Même le MoDem fait semblant de ne pas décrocher quand l’Élysée appelle.
Le chef de l’État seul sur son piédestal
Macron voulait être Jupiter.
Il est devenu Sisyphe, condamné à remonter une popularité qui redescend à chaque réforme.
Ses “amis” d’hier lui tournent le dos, ses opposants dansent sur les gravats,
et la France regarde le spectacle en se demandant :
“Jusqu’où ira-t-il avant de comprendre qu’il est le dernier à croire encore en lui ?”
On savait que Macron finirait seul. On ne pensait juste pas que ça arriverait si vite.