Incroyable mais vrai : Élisabeth Borne, la dame du 49.3, celle qui a imposé la réforme des retraites “quoi qu’il en coûte” au pays tout entier, vient d’annoncer qu’elle serait finalement favorable à sa suspension.
Pas son abrogation. Pas son retrait. Non, non. Une suspension.
Autrement dit : “On garde la grenade dégoupillée, mais on la met dans un tiroir le temps que la tempête passe.”
De la réforme du siècle… à la reculade express
Souvenez-vous : Borne, c’était la technocrate de fer.
Le visage sévère, la voix tremblante mais déterminée, le regard de celle qui allait “tenir bon pour la réforme”.
Le pays manifestait, les syndicats hurlaient, les CRS faisaient des heures sup’ — et elle, imperturbable, murmurait :
“Cette réforme est nécessaire pour sauver notre système.”
Résultat : le système brûle, les Français détestent, et le “courage politique” a disparu plus vite qu’un ministre sous Macron en 2025.
C’est Le Parisien qui l’annonce :
“Élisabeth Borne se dit favorable à une suspension de la réforme des retraites.”
Elisabeth Borne se dit favorable à une "suspension" de la réforme des retraites pic.twitter.com/c2jGsTCxJz
— BFMTV (@BFMTV) October 7, 2025
Et le plus drôle, c’est qu’elle le présente comme un geste d’apaisement, une preuve de responsabilité.
Non, Élisabeth.
Ce n’est pas une main tendue.
C’est une bouée de sauvetage politique.
La réforme n’est plus “vitale” : elle est devenue encombrante
C’est fou comme une réforme peut perdre de son urgence dès que la carrière de celui ou celle qui la porte commence à vaciller.
Là où hier elle “sauverait la France”, aujourd’hui elle “aggrave la crise”.
Borne ne recule pas par compassion pour les retraités, ni par amour du dialogue social.
Elle recule parce que Macron brûle, la majorité fond, et elle sent la fumée sous son fauteuil.
Le timing n’a rien d’un hasard :
quand le chef est lâché par ses ministres, que le pays gronde, on se découvre soudain l’âme d’une diplomate.
La réforme des retraites, version boomerang
En politique, les réformes imposées reviennent toujours frapper ceux qui les ont passées.
Borne l’apprend à ses dépens : on ne joue pas à la marionnette de Jupiter sans finir en figurine jetable.
Alors elle fait semblant d’ouvrir le dialogue,
espérant qu’en troquant sa fermeté contre un soupçon d’humilité de façade,
on oubliera qu’elle est celle qui a méprisé la rue, ignoré les députés et matraqué les manifestants.
Quand une technocrate tord la République pour “tenir bon”, puis plie soudain pour tenir debout.
Des citoyens ont donné le pouvoir à certains élus de nous piquer du pognon et vendre la France, tel est la situation !
ET LA FRANCE EST DEVENUE CHAMPIONNE DU MONDE DE 1er MINISTRE !