Ah, la France ! Ce pays où l’élégance est un art, où le raffinement se porte à la boutonnière… et où la Première dame se permet un doigt d’honneur en plein événement officiel. Mais attention, hein, pas n’importe quel doigt d’honneur : celui de la compassion. Oui, mesdames et messieurs, Brigitte Macron ne s’indigne pas, elle milite. Elle ne provoque pas, elle sensibilise. Tout est dans la posture — et dans l’angle de la caméra.
Le doigt d’honneur « solidaire », nouveau geste humanitaire ?
Parce que dans la France macronienne, tout se recycle, même la provocation. Après l’art contemporain financé par nos impôts, voici donc l’art caritatif par geste déplacé. Le concept ? Choquer pour sensibiliser, scandaliser pour soigner.
L’Association pour la Recherche sur la SLA (ARSLA) a annoncé avec fierté la création du tout premier Institut Charcot, dédié à la maladie du même nom. Et pour marquer le coup, Brigitte Macron a choisi la méthode la plus directe : un joli doigt dressé vers la caméra, façon rockeuse de 70 ans en pleine rébellion.
Mais attention, ne riez pas. Ce n’est pas un doigt pour Macron, ni pour les Français, ni même pour la bienséance — non, non. C’est un doigt pour la science. Une phalangothérapie de combat.
Quand la communication devient une discipline olympique
Souvenez-vous : aux JO, on nous avait déjà servi la grande parade inclusive, poétique et « universelle ». Cette fois, le message est plus court, plus visuel, plus… percutant. En somme, la France passe du “Vive la République” au “🖕 pour la recherche”.
Et le pire, c’est que tout le monde applaudit. Les médias, les commentateurs, les influenceurs en blouse blanche… Tous unis pour transformer ce geste grossier en acte symbolique. On nous explique que c’est une « métaphore », une « énergie positive », un « cri du cœur ».
À ce rythme-là, la prochaine campagne de dons contre le cancer se fera en string et casquette à l’envers.
Le doigt d’honneur comme stratégie politique
Soyons honnêtes : derrière le vernis humanitaire, le geste n’est pas si innocent. Dans un pays où le pouvoir s’effrite et la colère monte, rien de tel qu’un petit scandale « bienveillant » pour détourner l’attention. Pendant que les Français galèrent à boucler leurs fins de mois, la Première dame, elle, fait la guerre à la maladie… à coup de doigt levé.
On appelle ça de la communication thérapeutique. Et franchement, ça marche : on parle d’elle, on ne parle plus du reste. Chapeau bas.
En résumé, Brigitte Macron aura réussi ce que personne n’avait osé avant elle : faire du doigt d’honneur un symbole national de solidarité.
Un peu comme si l’Élysée avait décidé de réinventer la devise :
Liberté, Égalité, Indécence.