Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

À Strasbourg, des malades du cancer privés d’IRM pour laisser la place… aux cochons cobayes des labos

Ah, la médecine française, ce grand cirque où l’humain se retrouve parfois relégué au rang de figurant… Le 26 mars dernier, Gabriel attendait avec anxiété l’IRM qui devait confirmer – ou non – un cancer en phase terminale. Verdict : pas d’IRM, mais un joli coup de fil quelques jours avant pour annoncer l’annulation. Motif officiel : manque de personnel. Motif officieux révélé plus tard par un lanceur d’alerte : on avait besoin de la machine et des soignants pour… tester sur des cochons, facturé 12 000 euros la prestation pour le compte d’entreprises privées.

Entre patients et porcelets, l’institut a choisi son cochon d’or

Le plus savoureux dans cette histoire, c’est la justification. Interpellé par un proche de Gabriel, le directeur jure ses grands dieux qu’aucun soignant n’a été redéployé vers la recherche animale. Bien sûr. Et ma grand-mère est championne olympique de saut à la perche. Pendant ce temps, une cinquantaine de patients cancéreux ont vu leurs rendez-vous disparaître comme par magie… mais c’est sûrement un hasard, promis juré.

Les 12 000 euros qui valent plus qu’une vie

Une IRM annulée, un diagnostic retardé, une famille plongée dans l’angoisse… mais pas de panique, le cochon a eu droit à ses expérimentations sponsorisées. 12 000 euros la bête, c’est quand même plus rentable qu’un malade qui, lui, rapporte surtout des soucis et des chiffres noirs aux comptes publics.

Enquêtes internes et langue de bois

Face au scandale, les Hôpitaux universitaires de Strasbourg ont lancé une enquête interne et envisagent – tenez-vous bien – de saisir le procureur si une infraction est caractérisée. Traduction : si par miracle on trouve un petit lampiste à sacrifier, on pourra toujours l’envoyer rôtir à la broche judiciaire. En attendant, l’Inspection générale des affaires sociales et celle de l’Éducation, du sport et de la recherche préparent leurs conclusions. Avec un peu de chance, on aura droit à un joli rapport PDF bien épais qui expliquera que tout est sous contrôle, que la transparence est totale et que les cochons vont bien. Les patients ? Ah oui, eux aussi, sûrement.

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