Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Pollution aux PFAS : après les « polluants éternels », voici l’espoir… temporaire ! Et si on filtrait aussi la com ?

2,3 millions d’analyses d’eau publiées. Une carte nationale, de la transparence, un soupçon de greenwashing, et hop : Agnès Pannier-Runacher se mue en égérie de la pureté hydrologique. Champagne PFAS-free pour tout le monde (sauf en zone rouge, bien sûr).

Ce 31 juillet 2025, la France découvre avec émotion qu’elle baigne dans un océan de perfluoroalkylées — ces « polluants éternels » qui, eux, ne prennent pas de vacances. Ils s’invitent partout : dans nos rivières, nos nappes phréatiques, nos robinets, nos tampons lavables… et surtout dans nos silences administratifs depuis 30 ans.

Mais halte au défaitisme, camarades ! Car le gouvernement a mis en ligne une carte. Voilà, c’est fait. Le pays peut dormir tranquille, bercé par la douce musique de l’open data.

Transparence… et surtout marketing électoral

« C’est une avancée majeure pour la transparence, la prévention locale et la reconquête de la confiance », dit la ministre. Et nous, on applaudit. Après tout, qui a besoin d’eau potable quand on a des données interactives ?

Oui, vous pourrez zoomer sur votre commune et constater si votre eau contient :

  • juste un peu de PFHxA (ça va),
  • une pincée de PFOS (à éviter),
  • ou un cocktail de 17 substances aux noms imprononçables (bonne chance).

Et si vous êtes en zone verte ? Félicitations. Vous êtes en avance d’une analyse sur une pollution future.

Interdire… les cosmétiques, pas les vrais pollueurs

Le gouvernement prévoit donc, tenez-vous bien :

  • d’interdire les PFAS dans les farts de ski, les cosmétiques, et les textiles. (source : France Info)
  • de réfléchir très fort à une « trajectoire de réduction » dans l’industrie. Pas une réduction. Une trajectoire. Traduction : une promesse vague avec un PowerPoint.

Parce qu’interdire les PFAS dans l’industrie chimique ? Trop radical. Mais interdire le fart de ski, c’est là qu’on sauve la planète.

L’illusion d’une reconquête

Nous vivons donc une époque formidable, où la mise en ligne d’une carte de pollution est célébrée comme une victoire. C’est un peu comme si un pyromane affichait le plan de son incendie sur Google Maps… en disant : « Vous voyez ? Je suis transparent ! »

Et pendant ce temps, les PFAS continuent de circuler dans le sang de 98% des Français, mais chut… il faut d’abord consulter la carte avant de s’inquiéter.

Conclusion : un robinet de com’ pour une eau toujours douteuse

Alors oui, merci pour la carte. Mais quand est-ce qu’on filtre les discours avec autant de précision que l’eau ?

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