Le Texas interdit la viande cultivée en laboratoire. Et pas pour une question de goût. Ni de morale. Mais simplement parce qu’à un moment, même l’Amérique a ses limites : on peut tolérer les armes semi-automatiques dans les écoles, mais pas les cellules de steak en éprouvette dans nos burgers.
C’est officiel : le Texas devient le 7ᵉ État américain à bannir cette innovation qui ne demande qu’à te faire manger un faux filet sans vache. (source : DallasNews) Une décision saluée par les cow-boys, les éleveurs… et par tous ceux qui commencent sérieusement à en avoir ras-le-saucisson des lubies techno-bioéthiques de Bill Gates.
Steak synthétique et philanthropie à géométrie variable
Car derrière cette viande sortie tout droit d’un roman d’Orwell sous stéroïdes, une silhouette rôde. Celle de Billou, bienveillant gourou à lunettes, sauveur de virus, propriétaire de terres agricoles, investisseur en vaccins… et aujourd’hui apôtre du steak sans bête.
Lui ne veut pas tuer les animaux. Non. Il préfère leur prélever quelques cellules, les cultiver comme du basilic dans un pot, et te les faire bouffer avec une sauce chimère.
Mais attention, c’est pour la planète. Comme toujours.
🌾 Le retour du bon sens… texan !
Mais voilà, même les États-Unis ont des limites. Et il fallait que ce soit le Texas — patrie du bœuf grillé, des bottes et du « don’t mess with my brisket » — pour dire non à la bidoche transgénique.
C’est ainsi que l’État a interdit toute production, vente ou distribution de viande cultivée. Motif ? Préserver les éleveurs. Traduction ? On préfère des vaches heureuses qu’un steak cultivé sous UV dans un hangar sponsorisé par Microsoft.
Et que dit le gouvernement français ? Rien. Il regarde. Il consulte. Il envisage. Il attend que Bill Gates lance une version bio, certifiée Nutri-score A.
Mais rassurez-vous : bientôt en rayon chez nous
Car pendant que les États américains bannissent la chose, devinez qui se frotte déjà les mains ? L’Europe. Ce continent où les autorités sanitaires valident plus vite une saucisse au plastique qu’un débat parlementaire.
Tu crois que ça ne viendra pas ? Allons. On a bien eu des insectes dans les lasagnes et du dioxyde de titane dans les biberons. Alors un peu de muscle artificiel, c’est la suite logique du progrès.
Et après ? Le fromage imprimé en 3D ? Le vin en poudre ? Le foie gras en gélule ?
Ne riez pas. Le futur est déjà en marche. L’industrie alimentaire devient une start-up comme les autres. L’idée, ce n’est plus de nourrir. C’est de breveter. De breveter des gènes, des textures, des goûts… Et toi, consommateur ? Tu deviens bêta-testeur.
Conclusion : Bill, lâche notre saucisson !
Le Texas a dit non. Pas par nostalgie. Pas par bêtise. Par instinct de survie.
Et si, pour une fois, on s’inspirait d’eux ?