Ça y est.
Les députés viennent d’appuyer sur replay :
la vaccination obligatoire revient, cette fois déguisée en “simple mesure de santé publique”.
Mais ne vous y trompez pas : derrière le mot “grippe”, se cache déjà l’ombre du COVID Reloaded.
Le Parlement éternel recommencement
Ce mercredi, en commission des Affaires sociales, les députés ont validé la création d’une base légale pour imposer la vaccination contre la grippe aux résidents d’Ehpad et à certains soignants.
Oui, obligatoire.
Pas “recommandée”, pas “encouragée”, pas “proposée avec un chocolat chaud” : obligatoire, sous “réserve” d’une recommandation de la HAS (Haute Autorité de Soumission, pardon, de Santé).
Traduction : dès que la HAS dit “Allez-y”, tout le monde retrousse la manche.
“Protéger les plus fragiles” ou tester la docilité collective ?
On commence toujours par les Ehpad.
C’est doux, c’est consensuel, ça passe crème sur les plateaux télé.
“Protégeons nos anciens !” — comme s’ils n’avaient plus droit au libre arbitre depuis 80 ans.
Et juste après, vient la phrase magique :
“Certains professionnels de santé concernés par décret.”
Autrement dit : on choisira plus tard qui devra s’y soumettre.
De là à imaginer le retour des soignants suspendus, il n’y a qu’un petit décret d’écart.
Le retour de la coercition administrative sous anesthésie médiatique
Le texte fait partie du PLFSS 2026, ce même projet budgétaire qui transforme chaque année un peu plus la Sécurité sociale en bras fiscal de Bercy.
Mais attention, ce n’est pas une loi autoritaire, c’est “un long chemin vers la banalisation de l’obligation vaccinale”, selon le socialiste Jérôme Guedj. (source : 20 minutes)
Oui, vous avez bien lu : banalisation.
L’autoritarisme 2.0, mais avec un vocabulaire de bisounours.
Flashback : 2006, la dernière fois qu’on avait eu cette idée brillante
L’obligation vaccinale contre la grippe avait été suspendue en 2006 par décret.
À l’époque, même Xavier Bertrand (oui, lui) avait trouvé ça trop intrusif.
Mais en 2025, apparemment, tout passe :
on peut censurer les réseaux, ficher les citoyens sous prétexte d’épidémie, et revenir tranquillement à l’obligation vaccinale sans qu’un JT ne s’en émeuve.
En Résumé :
- 2020 : “C’est juste deux semaines pour aplatir la courbe.”
- 2021 : “C’est juste une dose pour retrouver la liberté.”
- 2025 : “C’est juste un vaccin contre la grippe pour les Ehpad.”
➡️ 2026 : “C’est juste obligatoire pour tout le monde, vous comprenez, c’est pour le bien commun.”
En attendant, préparez vos certificats médicaux de “contre-indication reconnue”
Parce que ceux qui refuseront par conscience, eux, seront encore appelés… “les irresponsables”.
