L’Éducation nationale, soi-disant priorité absolue du gouvernement, se voit amputée de 4000 postes en 2025. Madame-Raleuse.com ne pouvait pas passer à côté de cette énième démonstration de « rigueur budgétaire ». Préparez-vous à découvrir comment nos enfants apprendront à lire… avec moins de profs. (source : Marianne)
4000 profs en moins, mais tout va bien : L’école française version « moins c’est mieux »
Vous vous en doutiez ? Voilà, c’est officiel : 4000 postes d’enseignants vont s’évaporer en 2025. Le ministère de l’Éducation nationale, toujours cette « priorité absolue » du gouvernement, ne pouvait évidemment pas échapper à l’exercice de haute voltige budgétaire qui consiste à faire plus avec moins. Ou plutôt, ici, à faire pareil mais avec beaucoup moins de personnel, parce que, soyons réalistes, les enfants n’ont sûrement plus besoin d’apprendre à lire. Il paraît qu’on va juste attendre patiemment que l’intelligence artificielle fasse le boulot.
Le premier degré – les écoles primaires, pour les non-initiés – trinque donc sévèrement avec ses 3155 postes en moins. Mais pas de panique, c’est principalement dû à ces « méchants » départs à la retraite non remplacés. Un soupir de soulagement du côté des collégiens et lycéens : « Seulement » 180 postes en moins dans le public. On souffle aussi dans le privé sous contrat avec ses 40 postes supprimés. Ouf, on l’a échappé belle.
L’excuse parfaite : la baisse démographique
Pour nous faire passer la pilule, Anne Genetet et son équipe ont sorti la carte maîtresse : la fameuse baisse démographique. Oui, vous avez bien entendu, 97 000 élèves en moins pour 2025, et depuis 2017, c’est la chute libre avec 300 000 élèves envolés. Ah ben forcément, si y’a moins d’élèves, y’a besoin de moins de profs, c’est mathématique. Remercions la nature pour cet alignement des planètes qui permet de masquer les coupes sans que cela affecte, nous dit-on, « l’encadrement des élèves ». Car, à écouter le ministère, on aurait même pu tailler 5000 postes ! Mais comme ils sont gentils à Bercy, ils ont coupé « que » 4000. On se sent presque chouchoutés.
Macron, dédoubleur de classes en chef
Mais attention, messieurs-dames, pas touche à cette grande avancée macronienne : le dédoublement des classes dans les réseaux d’éducation prioritaire. C’est sacré, tout comme le saint Thermomix à gagner avec votre magazine préféré. Faut bien un peu de cohérence dans tout ça. Et la rue de Grenelle de se féliciter : « Les évaluations à l’entrée en sixième montrent une baisse de l’écart de niveau entre élèves. » Donc, en gros, tout roule. On peut bien couper 4000 postes, non ?
Ah, les temps changent, les mœurs aussi. Souvenons-nous, c’était Nicolas Sarkozy qui, il y a quelques années, ne remplaçait qu’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Le même genre d’idée lumineuse avec une pointe de nostalgie. Mais aujourd’hui, on est modernes, on taille encore, mais avec finesse. Il ne faudrait surtout pas de « réactions très vives » localement. Qui aurait cru que la diplomatie s’appliquerait un jour aux suppressions de postes ?
Conclusion : Un budget en hausse… ou pas
Allez, avant de vous laisser, un dernier coup de projecteur sur le budget : un budget total de 63 milliards d’euros pour l’enseignement scolaire en 2025. Une hausse microscopique, donc un statu quo pour le contribuable mais une rigueur budgétaire pour les autres. Ah, la rigueur… c’est comme un bon vieux refrain qu’on nous ressort à chaque loi de finances. Et si on se met à rêver, l’année prochaine, il se pourrait bien qu’on supprime encore un peu plus de postes, juste pour le fun.
Mais pas d’inquiétude, les enfants sauront toujours lire… enfin, si vous leur achetez un Thermomix avec vos économies.
Citation de Madame-Raleuse.com
4000 postes en moins, mais ne vous inquiétez pas, tout va bien… ou presque.
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Le gouvernement prétend que la baisse des effectifs n’affectera pas la qualité de l’éducation… Et vous, croyez-vous encore à ce genre de promesses ? Partagez votre opinion dans les commentaires !
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