Trois vidéos, zéro contrôle, une logorrhée présidentielle digne d’un sketch des Inconnus. Mouchoirs, Erdogan, Brigitte, Hanoï : Macron est en forme. Et visiblement, il a besoin de se moucher.
Tu ne comprends pas cette époque ? T’inquiète, lui non plus.
En quelques minutes, Emmanuel Macron vient de faire un tour complet de la planète paranoïa numérique :
- Vidéo n°1 : il retire un mouchoir de la table = sachet de coke pour les complotistes.
- Vidéo n°2 : serrage de main bizarre avec Erdogan = rapprochement crypto-masculin viriliste turco-français.
- Vidéo n°3 : Brigitte lui met une main dans la tronche = scène de ménage géo-stratégique.
Et là, le chef de l’État tente de répondre, entre dédain mou, auto-dérision involontaire, et frustration mal maîtrisée. Le résultat ? Une conf’ de presse façon Télérama sous acide.
“Je ramasse un kleenex et je deviens Pablo Escobar”
On aurait pu croire à une blague. Non.
“J’ai ramassé un kleenex, c’était pas un sachet de drogue, je vous le démontrerai.”
Mais qui, bon sang, lui demande de démontrer ça ? Personne.
Mais comme souvent, Macron répond à des questions que personne ne lui a posées. Et surtout, il les joue comme un ado pris avec un joint au fond du sac à dos : “C’est pas à moi, c’est à un pote.”
La “clé turque”, ou quand Erdogan te broie la main
Deuxième grand moment : la fameuse poignée de main avec Erdogan, viralisée elle aussi.
“Mon doigt a été saisi, ça disait beaucoup de la France.”
Ah bon ?
Donc maintenant, la diplomatie française se lit sur les phalanges présidentielles ? Si Erdogan t’écrase la main, c’est la faute à la géopolitique ?
Serrage musclé = soumission nationale ? On est à ça de “Les Mains Sales” en version TikTok live.
Et Brigitte dans tout ça ? Une “catastrophe géoplannétaire” !
Et la vidéo virale à Hanoï ? Il s’en défend :
“Juste plaisanté avec mon épouse, comme on le fait souvent.”
Qu’est-ce que c’est que ça ?! 😳
— Florian Philippot (@f_philippot) May 26, 2025
⤵️#Macron pic.twitter.com/LswGreL7mj
Oui, bien sûr. Chez vous aussi, la présentation consiste à se prendre une main dans la figure en sortant d’un avion ?
Mais le meilleur reste sa formule :
“Une catastrophe géoplannétaire.”
Macron invente des mots plus vite que le moustique tigre ne pique. On attend donc la prochaine pandémie d’ordre lexical.
Les vrais coupables ? Les réseaux, les Russes et les “proxies extrêmes”
Et là, paf. Le coupable est tout trouvé : les Russes, les extrêmes et les “comptes à pseudonyme chelou.”
“Les Russes sont des bons alliés. Les extrêmes en France, des formidables proxies.”
Traduction : si tu te poses des questions ou fais un montage satirique, tu travailles pour Poutine.
Et si t’as pas de badge presse validé par l’AFP, t’es un troll à capuche.
“Je vois beaucoup de mabouls passer leur journée à expliquer sur toutes ces vidéos des interprétations…”
Et là, tu sens l’agacement. Celui de l’homme qui ne comprend pas que des citoyens — non certifiés par le CSA ou diplômés de l’ENA — osent encore avoir un avis.
Des mabouls, vraiment ? Peut-être. Mais des mabouls qui regardent, analysent, montent, recoupent… pendant que d’autres survolent le réel en Falcon présidentiel.
Et si le vrai problème, c’était pas les vidéos… mais que de plus en plus de monde commence à les comprendre sans l’aide de BFM ?
Macron, stand-uppeur malgré lui
“Je vous démontrerai du tout.”
On laissera cette phrase telle quelle. Elle résume l’absurdité rhétorique du moment.
À force de vouloir tout justifier, Macron finit par dire tout et son contraire, souvent en même temps.
Conclusion : trois vidéos, une vérité… et beaucoup trop d’égo
Macron, piqué au vif, cherche à reprendre la main. Mais au lieu de calmer le jeu, il met une loupe géante sur chaque buzz.
Et franchement, qui avait parlé de cocaïne ?
Maintenant que tu l’as dit, Manu… on va tous re-regarder la vidéo.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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