Bienvenue dans l’ère de la démocratie en mode “blackout” ! Après l’Ouganda, le Soudan et bien d’autres, l’île Maurice choisit de couper les réseaux sociaux avant ses élections. Prétexte de sécurité ou début de la fin pour nos libertés ? Madame-Raleuse.com dévoile les dessous d’un monde qui préfère l’ombre à la transparence.
Maurice : la démocratie en silence… jusqu’à ce que ça crie trop fort !
L’île Maurice, ce paradis de l’océan Indien, a décidé de se « protéger » des troubles en éteignant les réseaux sociaux. En vue des élections du 10 novembre, un petit coup de bouton off : plus d’influenceurs, de mèmes, ou de hashtags. La tranquillité à la mauricienne ! Officiellement, cette mesure vise à « protéger la nation » des fuites embarrassantes de conversations entre politiques et diplomates.
Le plan semblait parfait… jusqu’à ce que l’opposition, épaulée par la société civile, fasse pression. Sous le tollé général, le gouvernement a rétabli l’accès aux réseaux sociaux au bout de 24 heures. Mais l’initiative a fait école. Maurice ajoute ainsi son nom à la liste des “pionniers” de la censure temporaire en période électorale, un concept qui pourrait séduire d’autres dirigeants.
Tour du monde des censeurs modernes : qui veut taire son peuple ?
Maurice n’est pas seule. Ouganda a ouvert la voie en 2021 en coupant Facebook et Twitter pendant les élections. La raison ? « Maintenir l’ordre public. » Traduction ? Empêcher la moindre critique envers le président, qui en est tout de même à 35 ans de pouvoir. La formule pourrait inspirer : pourquoi laisser les citoyens commenter quand ils peuvent simplement… se taire ?
Au Soudan, la censure est même préventive : dès les premières manifestations, tout est coupé. Pas besoin d’élections pour imposer le silence. Imaginez Maurice appuyant sur pause dès l’annonce de la date du scrutin, pour être certain que rien ne vienne troubler les esprits avant l’heure. Le silence est d’or, n’est-ce pas ?
Iran : même topo. Lors des grandes manifestations, coupure nette de tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à une plateforme d’expression. Mais pour une bonne cause, nous dit-on, celle de protéger la “sécurité nationale”. Et au fond, qui pourrait s’opposer à une cause aussi noble ? Après tout, quand un peuple entier réclame plus de liberté, mieux vaut débrancher les câbles pour éviter les mauvaises interprétations.
Inde n’est pas en reste, notamment au Cachemire, où l’Internet connaît des “pannes” fréquentes dès que la situation politique devient un peu trop… passionnée. Là, le gouvernement préfère carrément enlever le “plug” des réseaux, histoire de calmer tout le monde. Rien de tel qu’une bonne déconnexion pour forcer le calme, n’est-ce pas ?
Le verdict ? Bienvenue dans le Monde de demain
Alors qu’en 2024 on envisage des colonies sur Mars, la démocratie, elle, semble prête à embarquer dans le sens inverse, s’évaporant peu à peu de nos vies connectées. Maurice ne fait que suivre l’exemple : pourquoi se soucier de citoyens informés quand on peut les isoler dans une bulle bien tranquille, sans distractions, ni critiques ? Le prochain grand débat risque de ne plus porter sur le droit de vote, mais bien sur le droit d’accès à l’information.
Et si demain, la France se joignait à la tendance ? Une petite “pause réseaux sociaux” pour “protéger” les élections des débordements en ligne ? Quoi de plus efficace pour garantir la “paix démocratique” qu’un bon silence imposé ?
Citation de Madame-Raleuse.com
La démocratie, c’est bien… mais dans le noir, c’est mieux !
Exprimez vous !
La démocratie a-t-elle encore un avenir quand les gouvernements préfèrent couper les réseaux sociaux ? Exprimez-vous en commentaires !
La censure des réseaux sociaux est de plus en plus forte … C’est juste incroyable de voir à quel point ils laissent la liberté d’expression fleurir.
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C’est à nous, le peuple, de ne pas accepter ces intolérances, formatées par nos dirigeants, plus véreux les uns que les autres