Mort de rire ou mort en couche ? Pourquoi la France fait un carnage en maternité – et pas au sens figuré !

Par Madame-Raleuse.com, pour celles et ceux qui ont survécu à leur naissance en France.

🍼 4,1 bébés morts pour 1 000 naissances. Non, ce n’est pas le score d’un pays en guerre, mais celui de la France en 2023, officiellement 23e sur 27 pays européens. Félicitations, nous sommes donc en pleine forme… pour un enterrement. (source : Le quotidien des médecins) Et si vous pensiez que c’était une faute de frappe, désolée, c’est bien la Société française de médecine périnatale (SFMP) qui le dit, pas Madame-Raleuse. Nous, on ne fait que gratter là où ça saigne.

🎤 “On soutient le cri de révolte… mais on n’est pas d’accord avec tout”, dit la SFMP, qui fait une pirouette sur les critiques envers les maternités XXL, aussi connues sous le doux nom d’usines à bébés. Bah oui, on peut mourir à la chaîne, mais faut pas non plus accuser les chaînes, hein.

“4,1 Le scandale des accouchements en France” : un livre, une claque

Merci aux journalistes Anthony Cortes et Sébastien Leurquin d’avoir mis le pied dans la flaque (de liquide amniotique), et la main dans le berceau vide. Leur livre, dénonçant les conditions d’accouchement en France, a déclenché une vague médiatique… et quelques contractions chez les autorités de santé. La tribune publiée dans Libération, cosignée par des soignants et des élus de tous bords, a été un électrochoc. Enfin, surtout pour les lecteurs. Pas sûr que le ministère ait entendu le bip-bip de la couveuse.

2005 : le début de la fin

Ah, les années 2000… époque bénie où la France brillait encore en périnatalité. Mais depuis 2005 ? Stagnation totale, comme le rappelle l’Insee. Pas de baisse, pas de progrès, pas d’idées. On est restés bloqués sur la pause café pendant que les autres pays réorganisaient leur système de soins. Nous, on a préféré fermer les petites maternités, entasser les parturientes dans des blocs opératoires comme des sardines, et accessoirement, laisser mourir les bébés.

La SFMP indignée (mais polie)

La SFMP s’associe au cri de révolte, mais surtout pour dire qu’elle est choquée… d’être d’accord, mais pas trop. Faut pas déconner non plus, on a une image à préserver. Ne jetons pas la perfusion avec l’eau du bain ! Oui, le système est défaillant, mais attention, pas de critique frontale contre les “grandes maternités”. C’est vrai que les accouchements à la chaîne, c’est économique, rentable, et parfois… létal, mais chut.

Pays des droits de l’Homme… et des statistiques périnatales honteuses

À force de vouloir tout centraliser, industrialiser, rentabiliser, voilà où on en est : des soignants à bout, des parents en colère, des bébés morts, et une administration qui fait la sourde oreille. Et pendant ce temps-là, la France se prend une leçon de périnatalité par la Slovénie. Oui, oui, la Slovénie.

💬 Alors on fait quoi ? On continue d’applaudir à 20h ou on exige des réformes ?

Parce qu’entre les fermetures de maternités, le manque de personnel, les protocoles absurdes, et le mépris des femmes en travail, ce n’est plus un accouchement, c’est un parcours du combattant avec un taux de survie à la Hunger Games. À quand un vrai plan périnatal digne de ce nom, qui mette les bébés (et leurs mères) au cœur des priorités, et pas au fond des classements européens ?

🕯️ En attendant, une pensée pour ces 4,1 enfants sur 1 000 qui ne fêteront jamais leur premier anniversaire.
Et un carton rouge pour le système, qui préfère faire des économies que des bébés vivants.

——————————–

Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

——————————–