Pansements en voie de disparition : quand l’État soigne la Sécu à coups de restrictions absurdes

À partir du 1er avril – ce n’est pas une blague – les médecins n’auront plus le droit de prescrire plus de 7 jours de pansements d’un coup.
Pas parce qu’ils sont devenus dangereux ou radioactifs, non. Parce que ça coûte cher, pardi ! Et puis, entre nous, est-ce vraiment si grave si vous vous réinfectez faute de compresses ?

La Sécu saigne, donc vous panserez moins

Catherine Vautrin, ministre de la Santé et de l’Économie de la Compresse, l’a dit haut et fort sur X :

« 740 millions d’euros de pansements sont remboursés chaque année par l’Assurance Maladie ».

Donc on taille dans le stock. Un pansement trop vite prescrit = un euro de trop pour la collectivité.
À partir du 1er avril, votre médecin ne pourra prescrire que 7 jours de pansements à la fois. (source : Le Figaro) Après ?
On verra, on réévaluera, et peut-être qu’on vous autorisera une bande de gaze supplémentaire… ou pas.

Objectif : éviter les stocks chez les patients

Selon notre bienveillante technocratie sanitaire, le problème ce n’est pas que les hôpitaux manquent de personnel ou que les urgences ferment.
Le vrai scandale, c’est que vous avez 3 rouleaux de bandage dans votre placard.

Et donc, à défaut de trouver une solution aux vraies plaies du système, on coupe dans le pansement, littéralement.
Pas question que vous ayez de quoi soigner vos bobos tranquillou chez vous. Non. On va vous obliger à quémander, prescription après prescription, chaque carré de gaze, comme un mendiant de pharmacie.

🌍 Et si on en profitait pour sauver la planète ?

Bien sûr, pour emballer tout ça, on ajoute une pincée de greenwashing :

« Cette mesure s’inscrit dans une logique de respect de l’environnement. »

Parce qu’évidemment, vos pansements jetés = planète foutue.
Mais les milliers de masques jetables, les seringues à usage unique, les millions de boîtes de médocs gaspillés ? Circulez.

🧠 Conclusion : encore une mesure qui soigne le budget, pas les gens

Le plus ironique ? Le remboursement reste intégral. Ce n’est pas une économie sur le fond, c’est de la paperasserie en plus, des files d’attente rallongées, et des plaies mal soignées.

Déjà qu’à l’hôpital, les patients devaient ramener leurs propres pansements de chez eux pour espérer une compresse correcte… maintenant ils auront quoi ? Un morceau de Sopalin et un bout de scotch ?

Je vous le dit franchement : Quand l’État commence à comptabiliser les pansements un à un, c’est que la plaie est déjà gangrénée.

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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