Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

« Taxer les ultra-riches ? Très injuste voyons ! » Le gouvernement préfère préserver les yachts que les hôpitaux

Ah, la France ! Ce pays magique où l’on peut supprimer des lits d’hôpitaux, fermer des classes rurales, tabasser les budgets publics… mais surtout pas toucher aux 1.800 bienheureux qui collectionnent les millions comme d’autres les timbres. Car oui, Mesdames et Messieurs, l’impôt minimum sur les ultra-riches, c’est très injuste. (source : BFMTV) Si injuste que le gouvernement l’a enterré définitivement dans un silence doré… pour préserver notre sacro-sainte attractivité. Traduction ? Ne pas froisser les copains du CAC40.

Bienvenue au club très fermé des « Trop riches pour être taxés »

Inspirée par l’économiste Gabriel Zucman (et soutenue par sept prix Nobel d’économie, rien que ça), la proposition voulait que les multimillionnaires paient au moins 2 % de leur fortune. Mais quelle horreur ! Imaginez la détresse : vendre un jet privé ou un morceau de château pour contribuer à la société ? Une torture moderne.

Sophie Primas, porte-parole gouvernementale, a donc tiré la sonnette d’alarme : « C’est très injuste. » Voilà, c’est dit. On ne parle pas ici de ces gueux qui bossent à mi-temps et paient leur TVA sur chaque baguette. Non. On parle des vrais premiers de cordée. Ceux pour qui le mot « solidarité » commence par un conseil fiscal.

« L’économie d’abord, la justice plus tard… ou jamais. »

Il ne faudrait pas « affaiblir notre système économique », nous dit-on. Comme si les 2 % demandés aux fortunes de plus de 100 millions d’euros allaient renverser l’équilibre mondial. Par contre, la pauvreté qui explose, les PME qui crèvent, les soignants qui s’épuisent : aucun danger pour le système, apparemment.

Le sénat (encore lui), toujours prêt à protéger les héritages bien placés, avait déjà rejeté le texte en juin. Le gouvernement, lui, joue la carte du CDHR (Contribution Différentielle sur les Hauts Revenus). Un petit gadget fiscal à effet placebo, histoire de dire « on fait quelque chose », tout en gardant les grands donateurs du bon côté.

Exil fiscal : le bouc émissaire préféré du gouvernement

Mais attention ! Si on taxe trop, ils vont partir. Voilà l’argument suprême. L’ »exit tax » ne ferait que retarder leur départ vers des cieux plus cléments. Résultat ? On ne fait rien. Logique imparable : puisque les plus riches peuvent fuir, autant les laisser tranquilles. Tant pis pour ceux qui ne peuvent pas fuir les impôts sur le carburant, la TVA ou les charges sociales.

La France, ce pays où l’on sabre le champagne en plein déficit

Pendant que la classe moyenne sert de banquier aux ambitions électorales de l’élite, le gouvernement peaufine sa stratégie : faire payer ceux qui ne peuvent pas se défendre. Car taxer les ultra-riches, c’est non. Mais piquer les APL, surtaxer l’essence et durcir les contrôles CAF, ça, c’est responsable.

Ah, la fiscalité à la française : progressive dans le discours, régressive dans les faits.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*