Procès du chirurgien Joël Le Scouarnec pédo-criminel : 299 victimes, un système en PLS et des médias sous anesthésie générale

Vannes, pendant que la justice étire mollement le procès du siècle — celui de Joël Le Scouarnec, ex-chirurgien pédo-criminel multirécidiviste — 299 victimes (oui, presque 300, mais qui les compte encore ?) tentent désespérément de ne pas être enterrées une seconde fois.

Silence radio : la presse préfère les chats mignons

À croire que dénoncer des dysfonctionnements systémiques, c’est moins vendeur que des vidéos de chatons ou les frasques des influenceurs. Depuis l’ouverture du procès, le collectif des victimes crie dans le vide. Invisibilisé, étouffé, ignoré… On a l’habitude en France : l’État adore les grandes causes… tant qu’elles ne dérangent personne.

Lettre ouverte ? Ignorée.
Dysfonctionnements du système ? Effacés.
Remise en cause des lois ? Pas à l’agenda.

La stratégie ? Circulez, y’a rien à voir. Et surtout, rien à penser.

Quand la justice devient une salle d’attente

Les victimes de Joël Le Scouarnec ne réclament pas la lune. Elles veulent qu’on écoute. Qu’on répare. Qu’on réforme.
Mais apparemment, le système judiciaire préfère temporiser :

  • Des délais à rallonge,
  • Des dysfonctionnements étouffés,
  • Des réponses concrètes ? Aux abonnés absents.

Pendant ce temps, les prédateurs pédocriminels dorment tranquilles : la machine est si bien huilée qu’elle ne risque pas de changer de sitôt.

Manifs à Vannes : parce qu’il faut hurler pour être entendu

Puisque les audiences ressemblent à des monologues sous Lexomil, le collectif passe à l’action :
🗓 Le 19 mai et le 24 mai, manifestations à Vannes.

Ces manifestations sont déclarées officiellement et soutenues par des associations depuis le début du procès, notamment Nous Toutes, et Mouv’Enfants qui rejoindra le collectif pour la mobilisation du 19 mai.

Le but ? Rappeler qu’en France, il ne suffit pas de survivre à un pédocriminel. Il faut aussi survivre à la double peine de l’invisibilisation médiatico-judiciaire.

Une société qui préfère détourner le regard

Ah, la France !
Pays des droits de l’homme… mais pas forcément ceux des enfants agressés.
Pays de la liberté d’expression… sauf quand elle remet en cause les défaillances de l’État.

Quand les victimes doivent défiler dans la rue pour obtenir ce que la justice aurait dû leur accorder dès le premier jour, c’est qu’on a un sérieux problème.

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