Non, ce n’est pas un montage de Les Guignols. Non, ce n’est pas un deepfake de Charlie Hebdo. C’est Anne Hidalgo, en mission officielle à Nairobi, qui pousse la chansonnette sur “Aux Champs-Élysées” de Joe Dassin.
Et pendant qu’elle “y croise des inconnus, qu’elle chante à tue-tête”, ce sont vos impôts qui financent le karaoké.
Bienvenue à Paris, la seule capitale où on peut mourir sur un trottoir mal entretenu… pendant que sa maire improvise une tournée mondiale en pantoufles.
Un Parisien sur deux en PLS. L’autre, c’est Anne au Kenya.
Et pendant qu’elle fredonne “il y a tout ce que vous voulez…”, on pourrait compléter la phrase :
- sauf des piscines ouvertes,
- sauf des logements accessibles,
- sauf un métro à l’heure,
- sauf une politique urbaine cohérente.
Mais sinon, oui, y’a tout ce qu’on ne voulait pas : des hausses d’impôts, des rats en liberté, des trottinettes suicidaires… et maintenant un budget “ambiance musicale francophone” à Nairobi.
Diplomatie à la Hidalgo : un micro, un avion, un gouffre budgétaire
Soyons justes : la maire de Paris a bien compris que les vraies crises se règlent loin de Paris.
La voirie s’effondre ? Allez hop, un sommet au Sénégal.
Les JO dérapent ? Pas grave, un panel à New York.
Les Parisiens râlent ? Qu’ils chantent, eux aussi.
Et quand Anne chante “Je me baladais sur l’avenue…”, on se demande si elle parle des Champs-Élysées ou de l’avenue Ngong à Nairobi. Dans les deux cas, c’est le bal des incohérences.
Nos impôts. Bordel. https://t.co/RXQlD3lwKo
— Alexis Poulin (@Poulin2012) May 30, 2025
Le tube de l’été (payé l’hiver)
On attend avec impatience la sortie de son EP “Anne Tour Africa 2025” avec les titres suivants :
- “Les impôts d’abord”
- “Paris sera vide sans toi”
- “Dans un vieux taxi qui sent le kérosène”
- “Y’a du monde sur la ligne 13 mais pas dans mon avion”
Anne Hidalgo : chanteuse intermittente, maire occasionnelle
Pendant qu’elle vocalise, les Parisiens, eux, ont tout sauf la chanson dans la tête.
Ils ont des PV à 135 €, des pistes cyclables absurdes, des SDF invisibles en période de JO et une capitale qui ressemble de plus en plus à un sketch, et une ville qui brûle lors d’un match de foot.
La ville lumière s’éteint, mais au moins, elle chante à l’international.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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