Aujourd’hui, Madame-Raleuse.com plonge dans le dernier coup de théâtre politique : Marine Le Pen s’érige en défenseure de la Constitution contre les ministres-députés. Vous pensiez avoir tout vu ? Attendez de lire ça ! (source : France Info)
La croisade de Marine Le Pen
Ah, Marine Le Pen et sa croisade pour l’esprit de la Constitution ! Qui aurait cru qu’elle en serait l’avocate la plus ardente ? Voilà donc notre députée du Rassemblement national, montée sur son cheval blanc, dénonçant l’hérésie constitutionnelle commise par les ministres-députés. Apparemment, ces derniers, armés de leurs doubles casquettes, auraient osé participer à l’élection de la macroniste Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée nationale. Quel sacrilège !
Mais creusons un peu. Oui, oui, plongeons dans le labyrinthe juridique de notre chère Ve République. Article 23, vous dites ? Ah oui, celui-là même qui stipule que les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire. Pourtant, une petite loi organique, discrète mais déterminée, nous murmure à l’oreille : « Sauf si le gouvernement démissionne avant la fin du mois. »
Les gymnastiques législatives et l’histoire qui se répète
Donc, récapitulons. Gabriel Attal démissionne, comme par magie, juste avant que l’incompatibilité ne frappe. Voilà donc nos ministres-députés libres comme l’air pour voter. Sacré timing, non ? Certains pourraient appeler cela une « torsion du droit », mais, soyons honnêtes, ce genre de gymnastique législative n’est-elle pas l’un des sports préférés de notre chère République ?
Et Marine, fidèle à elle-même, en bonne gardienne de l’ordre constitutionnel, s’indigne. Quelle confusion des pouvoirs ! Quelle violation de l’esprit démocratique ! Oh, l’ironie, quand on se souvient de son propre parti jonglant avec les principes à l’occasion. Mais laissons cela, car l’histoire aime se répéter.
1967, 1988, et maintenant 2024. À chaque fois, un gouvernement qui démissionne juste à temps, des ministres-députés qui votent, et une présidence de l’Assemblée qui change de main ou pas. Comme quoi, la politique, c’est un peu comme le théâtre : les acteurs changent ou pas, mais les scénarios restent étrangement familiers.
Alors, Madame Le Pen, continuez de défendre cet esprit constitutionnel avec toute la vigueur et la verve dont vous êtes capable. Après tout, chaque bonne pièce de théâtre a besoin de ses critiques les plus passionnés. Et nous, pauvres spectateurs, nous nous contenterons d’applaudir à la fin de chaque acte, en attendant le prochain rebondissement dans cette comédie politique.
Citation de Madame-Raleuse.com
Marine Le Pen : l’ardente défenseuse de la Constitution face aux ministres-députés !
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