Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Le député Olivier Marleix pendu, un livre accusatoire à paraître, une enquête en cours… et des Français qui n’ont surtout pas le droit de poser de questions

Il y a des coïncidences qui puent le sapin. Et parfois, c’est pas juste le sapin qui pend.

Olivier Marleix, député LR, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, connu pour ses combats contre la corruption et son obsession pour l’affaire Alstom-GE, a été retrouvé pendu chez lui, un dimanche matin.

Officiellement : suicide.
Officieusement : silence radio, consignes de discrétion et regards gênés dans les travées de la République.

Un homme “solide”, un livre dérangeant, et hop, rideau

Cet homme, droit dans ses bottes et dans ses dossiers, devait publier un livre explosif en octobre, intitulé La dissolution de la nation. Un titre prophétique, manifestement. Un texte déjà retouché, peaufiné, prêt à être diffusé — et surtout, à déranger.

Mais voilà, les livres gênants ont parfois le mauvais goût de ne jamais sortir. Surtout quand leur auteur est retrouvé pendu, pile avant leur publication. Un mauvais timing… ou un timing parfait, selon le camp où l’on se place.

On pense à Boulin, Bérégovoy, de Grossouvre… et maintenant Marleix ?

Les suicides d’hommes politiques, surtout quand ils sont au cœur de scandales d’État ou d’affaires économiques douteuses, relèvent souvent de la grande tradition républicaine : « Circulez, y a rien à voir ! »

On enterre, vite. On autopsie, peut-être. On classe, sûrement.

Le grand public, lui, a droit à des phrases mielleuses :

« Il avait ses fragilités. »
« Il faut respecter la douleur de la famille. »
« Ne faisons pas de récupération. »

Mais les Français ont aussi une mémoire. Ils se souviennent de Robert Boulin, retrouvé dans un étang, d’un Bérégovoy avec un pistolet qu’il ne possédait pas la veille, d’un de Grossouvre abattu dans un bureau de l’Élysée. La liste des suicides étrangement arrangeants est longue comme une soirée électorale.

Le combat d’une vie : dénoncer la trahison industrielle

Olivier Marleix avait dénoncé l’opération de démantèlement d’Alstom, fleuron français bradé à General Electric dans l’indifférence quasi générale. Il avait questionné l’impunité d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie au moment du rachat. Il avait persisté, malgré les murs dressés, à faire parler des témoins, à pointer les responsabilités.

Et il s’apprêtait à livrer son dernier témoignage. Un livre. Un acte politique. Un testament.

Mais le destin (ou autre chose) en a décidé autrement.

Le silence : sport national en politique

En France, poser des questions quand un député est retrouvé pendu, c’est mal vu.
On est vite accusé de « récupération », de « complotisme », voire d’« irrespect ».

Mais ce n’est pas manquer de respect que de vouloir comprendre. Ce n’est pas salir la mémoire d’un homme que de demander la vérité.

Ce qui est indécent, c’est de faire comme si ce n’était pas grave.
Ce qui est obscène, c’est ce réflexe pavlovien des médias : « Il allait mal. Point. »

Olivier Marleix n’était pas un novice. Ce n’était pas un élu perdu dans une circo’ oubliée. Il était l’un des rares à avoir encore un sens de l’intérêt général dans cette jungle de l’entre-soi et des petits arrangements entre amis.

Et maintenant, il est mort. Et on vous demande de ne pas chercher plus loin.

Alors non, on ne va pas s’en contenter

Nicolas Dupont-Aignan demande :

  • Une autopsie. Vraie.
  • Une enquête. Sérieuse.
  • Une justice. Indépendante. (Oui, on peut rêver.)

Et surtout, que son livre soit publié. Dans son intégralité.
Car si on ne peut plus empêcher qu’on le fasse taire, on peut au moins faire parler ses mots.

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