Par Madame-Raleuse.com – toujours là pour rappeler ce qu’on préfèrerait oublier
Ah, Bétharram. Ce nom qui sonne comme une station de cure thermale pour âmes en perdition. Mais non, on y soigne pas. On y brise. Et parfois, dans le plus grand silence. Jusqu’à ce que, des années plus tard, le passé resurgisse… dans les mots de votre propre fille. Là, subitement, “ça vous poignarde le cœur”. (source : TF1)
François Bayrou, lui, est donc tombé de l’armoire ce 22 avril 2025. Stupeur, larmes contenues, déclaration calibrée. Sa fille, adolescente à l’époque, aurait subi des violences lors d’un camp d’été affilié à l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram. Mais attention, “elle n’est pas le centre de l’affaire”. Ouf, on respire. On a eu peur d’un élan d’humanité trop assumé.
“Je ne savais pas” : Le cri de ralliement des puissants quand la vérité éclabouss
C’est fou comme les responsables politiques deviennent amnésiques dès qu’un scandale implique les leurs. On vous remet dans le contexte : Bayrou, Premier ministre, ancien ministre de l’Éducation, proche du clergé, et surtout informé depuis des années des dérives à Bétharram.
Il avait rencontré les victimes, soutenu les enquêtes, reçu les dossiers. Mais apparemment, il avait coché la case “oubli sélectif” dans son agenda ministériel.
Une larme pour la presse, un silence pour les victimes
L’émotion de Bayrou est-elle sincère ? Peut-être. Mais l’indignation tardive, elle, est un classique. Un peu comme ces ministres qui pleurent sur les plateaux, la main sur le cœur, pendant que des dossiers s’empilent dans leurs tiroirs depuis 2017.
Et voilà que sa propre fille fait irruption dans le scandale. Une victime de plus. Mais surtout, un miroir cruel : et si les violences n’épargnaient personne, même pas les enfants des puissants ?
“Pourquoi les victimes ne parlent pas ?”
Une bonne question. Et on pourrait en poser une autre : pourquoi les puissants n’écoutent-ils pas quand on leur parle ?
La fille de Bayrou a choisi le silence pendant des années. Comme tant d’autres. Mais ce silence, quand il explose, a la violence d’un cri qu’on a ignoré trop longtemps.
Chez Madame-Raleuse, on oublie pas (et on archive bien)
Car non, Monsieur Bayrou, vous saviez. Ou du moins, vous aviez de quoi savoir. Et lorsque vous vous posiez en protecteur des victimes, peut-être auriez-vous pu commencer par faire un détour par votre propre salon familial.
Mais bon, on ne va pas vous demander de faire preuve de cohérence. Ce serait vous demander de faire de la politique autrement.
💬 Et vous, vous en pensez quoi ? Bayrou père courage ou Bayrou père coupable de silence ? Dites-le-nous dans les commentaires, parce qu’ici, on n’oublie pas.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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