Ah, l’art subtil de l’amnésie politique ! Aujourd’hui, c’est au tour de François Bayrou de nous offrir une magnifique démonstration de ce talent si prisé par nos élites dirigeantes. Selon une enquête de Mediapart, le Premier ministre aurait été informé dès 1998 des violences sexuelles commises à l’école Notre-Dame de Bétharram. Et lui ? Il clame haut et fort : « Je ne savais pas ! ». Ah, ce bon vieux Bayrou, toujours dans le coup quand il s’agit d’être au courant des bonnes affaires, mais apparemment atteint d’une soudaine déficience mémorielle quand le scandale pointe le bout de son nez. Sauf que cette fois, il ne s’agit pas juste d’un oubli opportun : Bayrou a bel et bien couvert ces actes de pédophilie en sachant très bien ce qui se passait.
François Bayrou savait : Méthode Coué ou effet tunnel ?
Il faut croire que l’effet tunnel, si cher à Emmanuel Macron, s’est propagé jusque dans les hautes sphères bayrouistes. Pourtant, d’après l’enquête de Mediapart, un juge d’instruction lui aurait clairement exposé les faits en 1998. Mais bon, soyons indulgents : entre deux poignées de main et un discours larmoyant sur la « moralisation de la vie politique », on peut facilement oublier des « détails » aussi insignifiants qu’un réseau de prédateurs sexuels dans un établissement scolaire.
Bien entendu, face à ces « odieux mensonges », François Bayrou réagit avec la finesse d’un chef d’orchestre en pleine cacophonie : et a annoncé qu’il va porter plainte pour diffamation contre Mediapart ! Parce que oui, attaquer la presse plutôt que de répondre sur le fond, c’est un classique. Qui a dit qu’il fallait se justifier quand on peut simplement étouffer le débat sous une avalanche juridique ?
Scandale Bétharram : Bayrou a menti devant l’Assemblée
Le plus beau dans cette affaire, c’est que Bayrou a osé mentir devant l’Assemblée nationale en affirmant qu’il n’avait jamais été informé des faits. Malheureusement pour lui, les documents et témoignages s’accumulent pour démontrer qu’il était bel et bien au courant. Face à ce scandale, de nombreux Français exigent sa démission. Mais dans le monde merveilleux de la politique, la décence et la responsabilité sont visiblement des concepts facultatifs.
Bétharram : une indignation à géométrie variable
Le plus beau dans cette affaire, c’est la vitesse à laquelle certains responsables politiques crient au complot ou à l' »attaque injuste ». Mais où est donc passée la fameuse « moralisation » que Bayrou lui-même prétendait défendre lorsqu’il était ministre de la Justice ? Ah oui, elle a probablement disparu dans la même faille spatio-temporelle que sa mémoire des faits.
Bayrou et l’amnésie politique : un modèle pour demain ?
Soyons clairs : Bayrou n’est pas le premier à jouer la carte de l’ignorance face à un scandale d’état, et il ne sera certainement pas le dernier. Dans un monde politique où la transparence est un mythe et où l’indignation ne dure que le temps d’un tweet, cette affaire finira sans doute par être balayée sous le tapis.
Mais en attendant, on peut toujours s’amuser à observer l’agitation des communicants, l’angoisse des soutiens de Bayrou et la montée en puissance de la stratégie du « je ne savais pas ». Allez, prenons les paris : qui sera le prochain homme politique à subir une extinction soudaine de mémoire ?
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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