Bétharram : Les contradictions de François Bayrou sur le scandale de viols sur mineurs dans une école catholique

Ah, Bayrou et ses indignations à géométrie variable ! Défenseur de la morale républicaine, grand prêtre de l’intégrité publique, mais quand il s’agit de son chère pensionnat catholique, il joue la vierge effarouchée. Qui aurait pu imaginer qu’un établissement religieux, tenu par des hommes d’Église et des surveillants bien sous tous rapports, puisse être le théâtre d’un tel carnage ? Certainement pas François Bayrou, qui tombe aujourd’hui de sa chaise en découvrant que l’horreur était sous son nez depuis des décennies.

« Je ne savais pas » : l’excuse en or massif

On parle d’une centaine de plaintes, des récits glaçants, une institution qui couvre ses petits monstres sous la toge, mais Bayrou, lui, n’avait jamais rien entendu, rien vu, rien su. Pourtant, selon Mediapart et L’Humanité, les preuves pleuvent : documents accablants, témoignages d’anciens pensionnaires, articles de presse, rumeurs persistantes dans le coin… mais non, lui, il n’était au courant de rien. Pas même un petit doute, une vague rumeur murmurée entre deux parties de pelote basque ?

Soutien actif à l’école en pleine tourmente

Non content d’ignorer les faits, Bayrou a carrément pris position en faveur de l’école en 1996, alors qu’un surveillant général venait d’être condamné pour avoir violemment agressé un élève de 14 ans. Plutôt que de s’en inquiéter, notre grand humaniste a fait le déplacement pour afficher son soutien à l’établissement, parlant d' »injustice » et de « sentiment douloureux » face aux « attaques » contre Notre-Dame de Bétharram. Rien que ça.

Pendant ce temps-là, les témoignages s’accumulaient, décrivant des abus systématiques sur des enfants de 8 à 13 ans entre les années 1950 et 2010. Mais non, monsieur le maire de Pau, ex-ministre de l’Éducation, ne voyait que des « rumeurs de claques ».

Et son soutien ne s’est pas arrêté là. En tant que maire et figure politique influente du Béarn, il a continué à défendre l’établissement, refusant d’admettre l’ampleur du scandale, même lorsque d’autres affaires ont éclaté au grand jour. En 2024 encore, il prétendait ne jamais avoir entendu parler de « risques sexuels » dans cet internat où son propre fils était scolarisé. Un oubli bien commode, surtout quand on sait qu’il avait échangé avec le juge d’instruction sur l’affaire dès 1998.

Un directeur exfiltré au Vatican avant son suicide

Et puis, l’affaire devient encore plus grotesque. En 1998, le directeur de l’école, le père Carricart, est mis en examen pour viol sur mineur. Et que fait l’institution catholique ? Une bonne vieille exfiltration vers le Vatican, loin de la justice française. Quelques semaines plus tard, il se suicide.

Qui se rend aux obsèques ? Élisabeth Bayrou, l’épouse du ministre, qui avait été alertée des abus par une enseignante et avait préféré minimiser. Et Bayrou, inquiet pour son fils qui étudiait à l’école, a même pris le temps d’échanger longuement avec le juge d’instruction sur cette affaire… avant de prétendre n’avoir jamais rien su des « risques sexuels ». La mémoire est parfois bien sélective.

La morale à géométrie variable, ça fatigue

Alors oui, bien sûr, la justice « enquête », et il ne faut « pas faire d’amalgames ». Mais à un moment, il va falloir arrêter de prétendre que la surprise est totale à chaque fois qu’un scandale de ce genre éclate dans un établissement religieux. Combien de gamins brisés, combien de familles détruites, combien de « je ne savais pas » allons-nous encore entendre avant que les responsabilités soient pleinement assumées ?

Loin de nous l’idée de penser que Bayrou savait tout et a sciemment fermé les yeux. Mais quand des dizaines d’anciens pensionnaires racontent les mêmes horreurs, qu’on retrouve des traces dans les archives, que des rumeurs circulaient depuis des décennies, il faut une sacrée dose de mauvaise foi pour prétendre découvrir l’affaire en 2025.

Allez, un petit effort, monsieur Bayrou : au lieu de jouer l’indignation offensée, pourquoi ne pas exiger une transparence totale et des sanctions exemplaires ? Ah mais non, pardon, on oubliait… C’est une institution catholique, donc c’est différent. Et puis, « je ne savais pas ».

La routine, en somme.

——————————–

Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

——————————–

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*