55 milliards d’euros de déficit pour les retraites en 2045 ? (source : Libération) François Bayrou, notre Premier ministre auto-proclamé de la rigueur budgétaire, a lâché cette bombe, bien au-delà des prévisions de la Cour des comptes. Mais alors, qui croire et surtout… pourquoi un tel écart dans les chiffres ? Spoiler : tout dépend de comment on fait les comptes (et de quel côté on veut faire paniquer la population).
Une prévision sortie d’un chapeau… ou d’un déficit bien maquillé ?
D’un côté, la Cour des comptes estime un déficit des retraites de 15 milliards en 2035 et 30 milliards en 2045. De l’autre, Bayrou annonce 55 milliards. Alors, qui joue avec les chiffres ?
L’explication est simple : Bayrou inclut dans son calcul les subventions de l’État pour le régime des fonctionnaires, considérant ces sommes comme des dépenses creusant le déficit. En revanche, la Cour des comptes ne les intègre pas de la même façon. Résultat : un chiffre bien plus impressionnant qui fait grimper l’angoisse et justifie, au passage, de nouvelles réformes.
Traduction : si vous pensiez que le recul de l’âge de la retraite à 64 ans allait suffire, préparez-vous. Certains rêvent déjà d’un passage à 65 ans, voire plus. Après tout, pourquoi ne pas bosser jusqu’à 70 ans ? Ça aiderait à financer le système, et accessoirement, ça réduirait le nombre de retraités à payer (une gestion « efficace » du problème, n’est-ce pas ?).
Une solution toute trouvée : travailler plus, toucher moins
Face à ce « trou » abyssal, les idées ne manquent pas :
- Repousser l’âge de départ à la retraite (65 ans, 67 ans… pourquoi pas 75 pendant qu’on y est ?)
- Reporter l’augmentation des pensions : en 2025, la revalorisation des retraites sera décalée de six mois (du 1ᵉʳ janvier au 1ᵉʳ juillet), histoire d’économiser 4 milliards d’euros sur le dos des retraités (Le Monde).
- Rendre les vieux rentables ? Et si, au lieu de toucher une pension, les retraités payaient une « cotisation senior » pour le plaisir de vieillir aux frais de la collectivité ?
L’avenir radieux des retraites : plus de cotisations, moins de pensions
Ce qu’il faut retenir de cette nouvelle alerte de François Bayrou, c’est que le déficit est modulable selon les besoins politiques du moment. Le chiffre de 55 milliards permet de préparer le terrain pour de futures réformes « nécessaires » et surtout, d’habituer les Français à l’idée qu’il faudra bosser encore plus longtemps… pour toucher toujours moins.
Pendant ce temps-là, nos dirigeants, eux, profitent de leurs régimes spéciaux bien au chaud, avec des retraites garanties à taux plein et des « ajustements budgétaires » qui, curieusement, ne semblent jamais les concerner.
Vous avez aimé travailler toute votre vie ? Bonne nouvelle : vous pourrez continuer… jusqu’à votre dernier souffle ! 🎉
Si ce genre de prévisions vous donne envie de fuir à l’étranger, rassurez-vous : bientôt, même les exilés fiscaux devront cotiser à distance ! 💀
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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