Face à la hausse des prix, à la suppression de jours fériés et à la fonte du pouvoir d’achat, une partie des Français dit simplement : « stop ». Ni rebelles, ni révolutionnaires, juste des citoyens qui n’en peuvent plus.
Et si, pour une fois, c’était le peuple qui disait non poliment, mais fermement ?
C’est ce que propose, dans un style radical mais pacifique, le mouvement « Bloquons Tout », qui appelle à une mobilisation à partir du 10 septembre 2025, autour de gestes symboliques : limiter sa consommation, couper les écrans, payer en espèces, et renouer avec les échanges humains.
📢 "Non à la division ! Les médias corrompus cherchent à nous opposer. Le 10 septembre, unissons-nous et bloquons tout, comme à l'époque des Gilets Jaunes. Ensemble, faisons entendre notre voix !" 💪 pic.twitter.com/TPo1ZO12w2
— Les Insurgés 🚩 (@LesInsurges_) July 24, 2025
Bref, un mouvement de repli volontaire plus que de révolte. Un appel à ralentir, à se recentrer, à reprendre le contrôle – non pas sur l’État, mais sur sa propre vie.
Pas une grève sauvage, pas une révolution, juste une pause salutaire
Le cœur du message est clair :
« Ce n’est pas un blocage des autres, c’est un recentrage sur l’essentiel. »
Pas de violence. C’est une action pacifique.
Pas d’appel à renverser l’ordre républicain.
Juste des actions individuelles pour dire : « votre système ne me représente plus ».
2/ 10 septembre 2025
— Riposte Populaire (@RipostePop) July 23, 2025
Tout doit s’arrêter.
Travail, transport, production, normalité.
On veut la justice, pas l’habitude.
On veut vivre, pas survivre.
👊 Partout en France, on bloque tout.#10Septembre #BloquonsTout #RipostePopulaire pic.twitter.com/j1UkwgCFPt
Et franchement, quand un gouvernement supprime des jours fériés pendant que les dividendes battent des records, peut-on vraiment s’étonner que certains veuillent s’économiser eux-mêmes ?
Qui est derrière ? Personne… et tout le monde.
Le mouvement ne s’affiche sous aucune bannière politique, aucun syndicat, aucun groupe constitué. Il vient des marges, du ras-le-bol, de la débrouille.
Oui, il est relayé par d’anciens Gilets jaunes.
Oui, certains profils controversés s’y sont greffés (comme toujours).
Mais le fond, lui, reste légitime :
« Rétablir un équilibre dans une société où les efforts sont toujours demandés aux mêmes. »
Un boycott ou une thérapie collective ?
L’idée, c’est d’arrêter de nourrir un système qui vous oublie.
Mais personne ne dit que c’est facile.
Personne n’impose quoi que ce soit.
Chacun est libre de participer, ou non. Libre, un mot qui semble déranger plus qu’il ne rassure, ces temps-ci.
Pas un feu, juste une alerte
Certains s’inquiètent d’une récupération politique.
D’autres crient déjà au complotisme.
Mais attention : décrédibiliser une colère sociale sous prétexte qu’elle est mal relayée, c’est ajouter de l’huile sur le feu, sans jamais éteindre la braise.
Et si ce mouvement dérange, c’est peut-être qu’il dit tout haut ce que beaucoup ressentent tout bas.
Le 10 septembre, certains ralentiront. Pas pour bloquer, mais pour respirer.
Ce ne sera pas un soulèvement.
Ce ne sera pas une révolution.
Mais ce sera un signal, posé là, pacifiquement, par des Français qui demandent juste à vivre dignement.
Et dans une démocratie, ça s’appelle l’expression citoyenne. Ni plus, ni moins.