Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

La France, coupable ? Quand l’Histoire coloniale s’invite dans le dernier conflit entre le Cambodge et la Thaïlande

« Encore un conflit asiatique ? Allez hop, mettez ça sur le dos des Français, ils adorent les frontières dessinées au pif avec un compas et un verre de pastis. »
Bienvenue dans l’énième remake géopolitique de la saga « Cartographiez-moi ça comme un dimanche sous opium », produit par feu la France coloniale. Spoiler : les effets secondaires sont violents, explosifs et durables — un peu comme un plat thaï à base de piment et de ressentiment.

28 juillet 2025 : signature d’un cessez-le-feu… entre deux frappes aériennes.

Le Cambodge et la Thaïlande viennent d’accepter un cessez-le-feu « inconditionnel » après quatre jours de joyeusetés : bombes, roquettes, artillerie, hélicoptères, et au passage 30 morts et 200 000 déplacés. (source : Le Point)
Le décor ? Le fameux Triangle d’Émeraude, zone aussi poétique que minée — au sens propre et figuré — où les deux pays s’étripent autour de temples anciens qui n’ont jamais demandé à servir de champ de bataille.

Qui a allumé la mèche ? Petit retour dans le passé colonial, direction 1907.

À l’époque, la France, puissance coloniale du Cambodge, signe un traité avec le Siam (Thaïlande d’aujourd’hui) pour redessiner les frontières.
Et comme tout bon colonisateur qui se respecte, elle le fait avec le doigt tremblant, les lunettes embuées et un certain mépris pour les montagnes, les peuples, les temples, et la logique.
Résultat : une frontière aussi claire qu’un discours de Bruno Le Maire sur la dette publique.

Le temple de Preah Vihear, joyau architectural juché sur une falaise, se retrouve au centre du litige. En 1962, la Cour internationale de justice tranche en faveur du Cambodge… mais la Thaïlande fait semblant d’entendre, et ça traîne depuis comme une réunion interministérielle sur le prix du pain.

2025 : toujours les mêmes tensions, avec un goût de déjà-vu.

Cette fois, la Thaïlande sort l’artillerie lourde, l’aviation, et même la marine (au cas où les temples flotteraient ?). Le Cambodge, de son côté, accuse son voisin de provocations militaires. Et pendant que ça bombarde, l’ASEAN organise en Malaisie une table de négociation pour faire mine de jouer aux diplomates.

Mais au fond, cette éruption violente n’est-elle qu’un sursaut nationaliste de plus ? Un bon vieux conflit « identitaire » qui permet d’oublier les crises économiques respectives, les scandales de corruption, ou l’inflation du prix du riz ?

La France, elle, observe… son héritage exploser.

Alors est-elle responsable ? Non. Mais faut-il lui rappeler que jouer à Dieu avec des cartes géographiques a un coût ?
Dans un bel élan de contrition postcoloniale, Macron a proposé d’ouvrir les archives françaises pour « aider » à clarifier la frontière. En espérant que les plans soient plus lisibles que ses discours sur la souveraineté européenne.

Conclusion : Ce n’est pas la faute à Voltaire, c’est la faute aux frontières.

Et une fois de plus, ce n’est pas la colonisation qui tire, mais c’est elle qui a fourni le fusil. Les balles, elles, sont bien actuelles, tirées par deux États modernes coincés dans une guerre d’ego sur fond de mémoire coloniale.

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