Mes chers intoxiqués réglementaires, bienvenue dans un monde où l’humanité vous vaut la tôle (ou presque).
En Corrèze, Antoine Prioux et Eliza Castagné ont commis l’irréparable : ils ont osé… réfléchir. (source : 20Minutes) Oui, oui, ces pharmaciens ont eu l’indécence d’adapter leur pratique à la pénurie chronique de médicaments, orchestrée en grande pompe par l’incurie organisée du Frankistan et son partenaire privilégié, l’UERSS.
Leur crime ? Avoir délivré les médicaments à l’unité, avec rigueur, traçabilité et bon sens, pendant que l’État regardait ses stocks fondre comme un Doliprane sous la langue. Résultat : 6 mois d’interdiction d’exercer, dont 4 avec sursis. On aurait préféré qu’ils vendent du Xanax au kilo en douce sous le comptoir, au moins ils seraient encore en poste.
L’ordre des pharmaciens ou le service après-vente du dogmatisme administratif
Vous pensiez naïvement qu’un pharmacien, c’était un professionnel de santé au service du malade ? Détrompez-vous. Un bon pharmacien en 2025, c’est un distributeur automatique de boîtes surdosées, un opérateur de scannage de code-barres sous surveillance des ARS, et surtout, un fidèle exécutant d’un système où l’on gagne plus à vous surprescrire qu’à vous soigner.
Donner seulement ce qui est prescrit ? Trop simple, trop économe, trop sain pour un modèle pharmaceutique basé sur le gaspillage.
Pénuries organisées, sanctions coordonnées
Ah, les fameuses pénuries ! Elles ont le mérite d’être régulières : un petit coup de Prednisolone par-ci, une rupture de Tramadol par-là, sans oublier l’antibiotique saisonnier offert avec son lot de frustrations. On importe tout de l’autre bout du monde, et on fait semblant de découvrir que la livraison n’est plus aussi fiable qu’avant. Résultat : on punit ceux qui bricolent intelligemment pour éviter que mamie claque une crise d’asthme sans traitement.
Légalement absurde, humainement salutaire
Les Prioux-Castagné sont donc coupables de bon sens, ce délit majeur dans la start-up nation bureaucratisée. Ils ont osé faire ce que l’ANSM recommande… mais seulement quand ça arrange le ministère de la pénurie.
Car oui, quand ça les arrange, ils militent pour la délivrance à l’unité (Quétiapine, bonjour), mais quand c’est un pharmacien de terrain qui le propose, on sort les condamnations comme des cachets hors AMM.
Résister, c’est soigner
Ce couple de pharmaciens l’a dit haut et fort : « Toutes les avancées sont d’abord des formes de résistance. » Mais dans un pays où les ordres professionnels sont devenus les sous-traitants zélés d’un État déconnecté, il faut croire que résister, c’est déjà déviant. Et soigner, c’est subversif.
Règles de prospérité dans une époque de disette
La tragédie du Frankistan, c’est d’avoir gardé des règles rigides héritées d’un temps où tout allait (relativement) bien, alors qu’aujourd’hui, on navigue à vue dans un pays en rupture de stock de tout : médicaments, bon sens, et personnel de santé.
Urgences saturées, généralistes introuvables, médecins en burn-out, patients à bout de souffle. Mais chut : la priorité, c’est de ne surtout pas découper un blister.
Ce qu’il faut condamner ? L’absurdité.
Non, ce ne sont pas ces pharmaciens qu’il faut condamner. Ce sont les règles absurdes, les injonctions contradictoires, les gestionnaires de crise en cravate Hermès qui ne savent même pas ouvrir une boîte de Doliprane.
Et pendant qu’on continue à pourchasser ceux qui tentent de préserver un peu d’efficacité dans ce Titanic administratif, les vraies ruptures – médicales, sociales et politiques – explosent en silence.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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