Nicolas Sarkozy libéré, débraceleté, décoré : la République exemplaire à géométrie variable

Trois mois. C’est le temps que l’ancien président Nicolas Sarkozy aura passé enfermé… dans ses horaires. De 8h à 20h, bracelet à la cheville, permission spéciale jusqu’à 21h30 les jours de procès libyen, et le reste du temps au chaud dans son bureau parisien. L’angoisse de l’électro-luxueux, en somme.

Mais rassurez-vous, l’heure du soulagement a sonné : le bracelet électronique a été retiré. (source : Le Parisien) La justice française peut désormais cocher sa case « application de peine » et passer au buffet. Quant à l’ancien chef de l’État, condamné définitivement pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire Bismuth, il garde son titre, sa légion d’honneur, et sa liberté conditionnelle bien tempérée.

Le Bismuth ne ternit pas l’or de la République

Dans n’importe quel autre pays, porter un bracelet électronique en tant qu’ancien président serait un symbole fort. En Frankistan, c’est juste une formalité chic. Un bracelet Hermès de la justice, en somme, qui n’entrave ni les conférences, ni les déjeuners d’influence.

Car oui, même condamné pour avoir magouillé avec un magistrat, l’ex-président reste un homme libre, respectable et… décoré. Vous pensiez qu’un retrait de la Légion d’honneur allait suivre ? Allons, allons. Ce serait inconvenant. L’élite ne se déleste jamais de ses breloques républicaines.

Libération conditionnelle : mode d’emploi pour VIP

La loi, dit-on, est la même pour tous. Sauf quand on peut invoquer l’article magique des +70 ans, ou être le seul homme politique condamné qui continue de faire la une avec dignité et costume repassé. Pendant que certains croupissent pour bien moins, Nicolas Sarkozy retrouve sa liberté, ses plateaux télé, et bientôt peut-être son avenir politique.

Son procès pour financement libyen ? En attente.
La surveillance du JAP (juge de l’application des peines) ? Très souple.
La République ? Toujours exemplaire… sur papier recyclé.

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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