C’est beau, c’est grand, c’est ambitieux : une « sécurité sociale de l’alimentation » pour tous ! Les Écologistes dégainent une nouvelle trouvaille pour sauver le monde et le porte-monnaie des Français : une carte vitale alimentaire, créditée de 150 euros par mois, à dépenser dans des « lieux conventionnés démocratiquement ». On ignore encore si les fast-foods végétariens et les AMAP chics de centre-ville feront partie du lot, mais une chose est sûre : la facture, elle, est bien réelle.
Une expérimentation à 120 milliards d’euros par an
Oui, vous avez bien lu : 120 milliards d’euros par an, soit l’équivalent du budget de l’éducation nationale et de l’intérieur réunis. (source : RTL) Mais pas de panique, nous rassure Charles Fournier, député à l’origine du texte : 50% seront financés par les fonds publics, 25% par les collectivités territoriales (qui croulent déjà sous les dépenses sociales), et les 25% restants par une « cotisation citoyenne volontaire ». Volontaire, vraiment ? Quand on sait que toute cotisation en France finit souvent par ressembler à une taxe obligatoire, on sent déjà la carotte arriver.
Un droit fondamental à l’alimentation… et à l’utopie ?
Cette carte vitale alimentaire ne sortirait pas de nulle part. Depuis mai 2024, les Écologistes militent pour inscrire le « droit à l’alimentation » dans la Constitution, histoire d’imposer à l’État l’obligation de nourrir tout le monde. Après la santé et le logement, l’assiette. Pourquoi s’arrêter là ? Proposons une « carte vitale vestimentaire » pour habiller tout le monde, et tant qu’à faire, une « carte vitale culture » pour distribuer gratuitement des places de théâtre et des abonnements Netflix. Là, au moins, on sera cohérent.
Un système qui existe déjà, mais avec du bon sens
En réalité, des initiatives locales existent déjà sous forme de caisses alimentaires solidaires. Basées sur des circuits courts, elles permettent aux citoyens de cotiser et de recevoir en retour des produits frais des agriculteurs. Une belle idée, fonctionnelle à petite échelle, qui repose sur l’engagement volontaire. Mais en faire un système national, financé par un énième empilement de subventions publiques et de taxes déguisées, c’est une toute autre affaire.
Alors, chers Écologistes, au lieu de brasser de l’air et de l’argent public, pourquoi ne pas simplifier la vie des agriculteurs et des producteurs locaux en leur évitant les normes ubuesques et les taxes à rallonge ? Ça leur permettrait peut-être de vendre leurs produits à des prix abordables, sans avoir besoin de leur propre carte vitale alimentaire. Mais bien sûr, ce serait trop simple, et surtout, beaucoup moins politique.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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