Vous bossez ? Vous suez ? Vous survivez à la clim de bureau cassée et aux congés qu’on vous vole ? Pendant ce temps-là, nos élus, eux, sont partis en RTT parlementaire de luxe : 73 jours de glande institutionnalisée. Et ça ose encore parler d’effort collectif.
Le gouvernement veut vous sucrer votre 5e semaine de congés.
Les parlementaires, eux, se sont tirés depuis le 11 juillet.
Retour prévu ? Le 22 SEPTEMBRE.
Deux mois de silence radio pendant que la maison France crame à petit feu.
C’est ce qu’on appelle la France à deux vitesses :
vous, coincé sur le périph en costard Lidl ;
eux, mojito à la main, en train de “travailler en circonscription” à Saint-Barth.
« C’est pas une pause, c’est une trahison thermale »
Les députés sont censés être les représentants du peuple. Très bien.
Mais quand le peuple se fait tondre, pressurer, réformer à sec et voler ses jours de repos, ses élus, eux, disparaissent comme des allocations logement à l’Élysée.
👉 73 jours de vacances.
👉 « Les plus longues depuis 10 ans », nous dit-on fièrement.
👉 Et pendant ce temps, la 5e semaine de congés fond dans les tuyaux de Bercy.
Le peuple sous pression, les élus en extension
Que fait un salarié quand il se fait plomber ses droits ?
Il serre les fesses, il prend un Doliprane et il retourne trimer.
Que fait un parlementaire quand le gouvernement tire à vue sur les congés payés ?
Il ajuste son bob Ricard, range sa carte d’accès à l’Assemblée, et file à la plage avec la conscience tranquille.
Et si quelqu’un ose les critiquer ?
Attention ! Ce sont des « fonctionnaires de la République », monsieur. On ne rigole pas avec le burn-out de député. Ils sont épuisés d’avoir supporter les 49.3 sans broncher.
La Motion de Censure ? En option… entre deux verres
La France est en train de se faire ponctionner de partout, mais pour faire tomber ce cirque, il faudrait encore que quelqu’un daigne lever son parasol de la plage.
Une Motion de Censure ? Trop tôt, trop chaud, trop flemme.
Une session parlementaire anticipée ? Non, les billets Prem’s sont non remboursables.
Un sursaut de décence ? Perdu dans le sable, entre un jeu de pétanque et un rosé tiède.