Ah, la France ! Terre des droits de l’homme, pays de la liberté, patrie de la démocratie… ou du moins, c’est ce qu’on aimait croire. Mais voilà que nos chers dirigeants ont une nouvelle marotte : transformer l’Europe en plateau de Black Mirror, avec la reconnaissance faciale en temps réel, l’analyse des émotions et même la classification des idées politiques, religieuses et sexuelles. Oui, oui, tout ça grâce à l’IA, ce merveilleux outil que la France a activement défendu dans les négociations du « AI Act » européen. Vous sentez venir la douce odeur de la surveillance de masse ?
Liberté, Égalité… Reconnaissance faciale
Imaginez : vous marchez dans la rue, vous participez à une manifestation pacifique, vous portez un badge un peu trop revendicatif… Hop ! Une caméra « intelligente » capte votre visage, l’enregistre et le transmet aux forces de l’ordre. Si vous êtes fiché pour crime environnemental (autrement dit, avoir osé protester contre un projet pétrolier), vous êtes immédiatement surveillé. Sinon ? Ne vous inquiétez pas, votre dossier restera bien au chaud pour une prochaine fois. Pratique, non ?
Et que dire des migrants arrivant en Europe ? Grâce à la magie de l’IA, ils seront scannés et analysés en temps réel. Un regard trop nerveux ? Un sourire trop crispé ? Désolé, votre demande d’asile est refusée, retour à la case départ. Car oui, la technologie ne se trompe jamais, n’est-ce pas ?
La France, championne du lobbying pro-surveillance
Le plus beau dans cette histoire, c’est que cette dérive orwellienne ne devait pas arriver. L’AI Act, ce règlement européen sur l’intelligence artificielle, devait protéger les citoyens contre les abus technologiques. Mais c’était sans compter sur la France, qui s’est battue bec et ongles pour qu’aucune restriction ne vienne entraver la « sécurité nationale ». Traduction : donner carte blanche aux autorités pour faire de l’espace public un immense terrain de chasse algorithmique.
D’abord isolée dans son délire sécuritaire, la France a fini par convaincre ses petits camarades européens. Il faut dire qu’avec les Jeux Olympiques 2024 en ligne de mire, il fallait bien un prétexte en béton pour justifier l’usage de la vidéosurveillance algorithmique et, pourquoi pas, préparer le terrain pour une surveillance permanente. On parie combien que cette « expérimentation » sera prolongée après 2025 ?
Big Brother, mais avec le drapeau bleu-blanc-rouge
Désormais, grâce aux efforts acharnés de nos élites, il sera possible de traquer une personne sur la base de ses opinions politiques ou religieuses. Un petit badge Greenpeace ? Un signe distinctif d’une croyance quelconque ? Félicitations, vous venez d’entrer dans la base de données des suspects potentiels. Si c’est ça la « start-up nation », autant offrir directement les clefs du pays à un algorithme.
Pendant ce temps, nos dirigeants s’inquiètent de « ne pas brider l’innovation européenne ». Comprenez : laisser Mistral AI et autres entreprises copiner avec l’État pour que la France devienne la Silicon Valley de la surveillance. Et après, on viendra nous dire que c’est la Chine qui abuse des technologies de contrôle…
Soyons clairs : l’IA aurait pu être un formidable outil au service du bien commun. Mais entre les mains d’un gouvernement qui considère que manifester est une menace et que « trop de régulation » nuit aux affaires, elle devient une arme de contrôle massif. Bref, bienvenue dans le futur, où la liberté individuelle n’est plus qu’un vieux souvenir et où la seule chose qui ne sera jamais surveillée, c’est la corruption en haut lieu.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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