Affaire Nestlé : Alexis Kohler snobe (encore) la loi, quand l’Élysée réinvente la séparation des pouvoirs… façon eau trouble et mémoire sélective

Madame-Raleuse.com vous sert aujourd’hui un grand cru d’hypocrisie millésimée, embouteillé directement à l’Élysée. À consommer avec modération, car ça pique !

À force de snober les convocations parlementaires, Alexis Kohler va finir par collectionner les refus comme d’autres les médailles. Le secrétaire général de l’Élysée, fidèle bras droit d’Emmanuel Macron et grand maître de la disparition stratégique, a encore décliné l’invitation d’une commission d’enquête sénatoriale. Le motif ? « Séparation des pouvoirs« . (source : France Info) Ah bon ? Pourtant, la loi, elle, semble penser l’inverse. Mais visiblement, à l’Élysée, la Constitution c’est un peu comme une bouteille d’Evian mal filtrée : quand ça gêne, on change le bouchon et on fait comme si de rien n’était.

Rappel des faits : Alexis Kohler devait être auditionné mardi par la commission d’enquête sur le scandale des eaux en bouteille. Oui, cette jolie affaire où des petits filtres « non conformes » ont transformé l’eau minérale en soupe microbienne – mais rassurez-vous, c’est « autorisé par le gouvernement« . Et devinez qui aurait validé ce plan ? Pile : Alexis Kohler. Face : Nestlé. Coïncidence ? Bien sûr que oui, voyons. Comme toujours.

Et comme par hasard, Kohler a rencontré Nestlé pile avant que le plan de transformation ne reçoive un petit feu vert bien commode. Mais attention hein : pas d’entente, pas de connivence, jurez craché. C’est juste une discussion entre amis de l’eau potable, comme on dit à l’Élysée.

Une loi, deux poids, zéro présence

Le plus drôle – ou tragique, selon votre niveau d’attachement à l’État de droit – c’est que la loi de 1958 oblige toute personne convoquée par une commission d’enquête à se présenter. Refuser, c’est risquer jusqu’à deux ans de prison et 7.500 € d’amende. Mais apparemment, quand on est secrétaire général de l’Élysée, on peut envoyer valser le Sénat comme une vulgaire commission de médiation du collège de son fils.

Alexandre Ouizille, sénateur rapporteur, s’est dit « surpris ». Le pauvre. Il découvre que les grandes déclarations de transparence de l’Élysée ont à peu près la solidité d’un filtre à UV usé de chez Nestlé.

Répétition générale avant le grand plongeon

Et ce n’est pas une première : Kohler avait déjà ignoré une convocation de l’Assemblée sur le dérapage budgétaire de l’hiver dernier. Toujours avec la même excuse. Bientôt, on pourrait presque imprimer une carte « Refus VIP » à son nom, avec tampon doré « Immunité présidentielle par procuration ».

Mais ne vous inquiétez pas, il quitte ses fonctions mi-avril, pile au moment où ça chauffe. Timing parfait, non ? Comme s’il fallait laisser les ennuis au suivant.

Alors, deux questions nous taraudent :

  1. Alexis Kohler est-il un fugitif institutionnel ou juste un fanatique de la distanciation démocratique ?
  2. Et surtout, combien de litres d’eau trouble faudra-t-il encore boire avant qu’un responsable soit réellement convoqué et obligé de répondre ?

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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