Mesdames et messieurs, buveurs d’eau en bouteille, amateurs de H2O filtré avec amour par une multinationale bienveillante, voici une information qui va vous faire recracher votre dernière gorgée : pendant quinze ans, Nestlé a fraudé joyeusement, vendant de l’eau non conforme avec la bénédiction bienveillante des plus hautes sphères de l’État français. Et comme toujours, c’est vous qui trinquez !
D’après une enquête explosive du Monde et Radio France de la cellule investigation de Radio France, le gouvernement savait, le cabinet de Macron savait, Matignon savait, et même votre facteur devait être au courant. (source : Reporterre) Pourtant, Nestlé a continué à vendre son eau miraculeuse grâce à un tour de passe-passe technologique : des filtres illégaux. Mais attention, pas n’importe quels filtres ! Des filtres homologués par la complicité d’un État qui, visiblement, trouvait plus important de ménager les intérêts de la multinationale que la santé des consommateurs. Qui a dit que le service public ne savait plus rendre service ?
Quand le lobby de Nestlé hydrate le pouvoir
Si vous pensiez que les réunions entre industriels et gouvernement étaient de simples échanges courtois autour d’un café (ou d’une bouteille d’eau, bien sûr), détrompez-vous ! Nestlé ne s’est pas contenté d’un lobbying classique, il a carrément fait du chantage à l’emploi. Un haut fonctionnaire interrogé par Radio France parle même de « chantage » pur et simple. Un peu comme un voyou qui vous promet que tout ira bien tant que vous ne posez pas trop de questions.
Et qui retrouvons-nous au centre de cette histoire d’amour entre Nestlé et l’État ? Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, qui a pris le temps de discuter avec la multinationale alors que les agences sanitaires tiraient la sonnette d’alarme. « C’est dangereux », criaient les experts. « Oui mais l’emploi », répondait Matignon, qui a donc autorisé Nestlé à poursuivre ses filtrations illégales en 2023, probablement au nom du « en même temps ».
Macron et Nestlé : une vieille histoire d’eau trouble
Le meilleur pour la fin : Emmanuel Macron et Nestlé, c’est une relation qui ne date pas d’hier. Avant de devenir président, notre cher leader suprême a eu l’occasion d’aider la multinationale en tant que banquier d’affaires, empochant au passage un million d’euros pour une négociation. Il aurait même été courtisé pour rejoindre la direction française de Nestlé. Finalement, il a préféré diriger la France, ce qui est tout aussi rentable (mais avec plus de réunions en costume).
Bien sûr, l’Élysée ne dément pas la rencontre entre Nestlé et ses conseillers. Borne et Le Maire, eux, nient en bloc avoir eu connaissance des alertes internes. Étonnant, non ? À croire que ces notes et rapports ultra-importants sont tombés dans une faille spatio-temporelle, aux côtés des promesses non tenues et des comptes publics équilibrés.
En attendant, buvez bien, chers citoyens ! Mais évitez peut-être l’eau en bouteille… À ce rythme-là, elle risque d’être plus polluée que la transparence de nos dirigeants.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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