Macron et le « réflexe franco-allemand » : quand l’épargne européenne devient le nouveau banquier des lubies stratégiques (et des impôts déguisés)

Ah, l’Europe…
Ce projet magnifique où l’on transforme l’épargne des citoyens en levier pour financer des plans dont personne ne comprend vraiment les tenants et aboutissants. Ce 7 mai 2025, Emmanuel Macron, qui se rêve leader mondial, le VRP en chef de « l’investissement stratégique » et de « l’harmonisation bienveillante », a encore frappé.

L’union sacrée de… votre livret A

« Nous voulons accélérer sur la création d’une véritable union de l’épargne et de l’investissement », déclare le Président.
Traduction : Votre épargne, c’est bien. Mais c’est encore mieux si l’État et Bruxelles peuvent mettre la main dessus pour leurs grands délires industriels et géopolitiques.

Parce que bon, laisser votre argent dormir tranquillement sur un livret ou pire, l’investir pour vos vieux jours ? Quelle idée rétrograde. À la place, il servira à :

  • Financer la « transition verte » (celle qui augmente surtout le prix de l’électricité).
  • Sauver des industries stratégiques (traduisez : subventionner des entreprises qui ne tiendraient pas deux trimestres sans perfusion publique).
  • Diversifier les chaînes de valeur (autrement dit : cacher qu’on ne maîtrise plus nos approvisionnements essentiels).

Simplification réglementaire : la blague annuelle

Macron a aussi promis de « simplifier et alléger les charges réglementaires ».
Spoiler alert : chaque fois qu’un président français prononce ces mots, un inspecteur de la DGFIP gagne un nouveau formulaire à faire remplir aux entrepreneurs.

Et bien sûr, c’est « une priorité partagée avec Mario Draghi » (le même qui a autrefois sauvé l’euro en imprimant des billets comme un ado sur Photoshop).

France-Allemagne : le couple qui synchronise… ses désaccords

Emmanuel Macron rêve d’un « réflexe franco-allemand » sur tout :

  • Investissement
  • Défense
  • Énergie
  • Espace
  • Marché du travail
  • Fiscalité

Rien que ça.
Avec cette ambition grandiose : « se coordonner pour converger nos modèles économiques ».
Petit problème : les modèles français et allemand convergent à peu près aussi bien qu’un TGV et un tracteur.

Mais rassurez-vous : « Quand il y aura des désaccords, nous les réglerons ensemble. » Traduction : On organisera un énième sommet pour acter qu’on n’est pas d’accord et qu’on refera un sommet plus tard.

Migration et frontières : Schengen version patchwork

Côté migration, le pacte européen sur l’asile sera « harmonisé ». Comprendre :
Les frontières resteront poreuses, mais cette fois, avec un PowerPoint officiel pour l’expliquer.

Et bien sûr, « renforcer la protection de nos frontières » reste un objectif… depuis 1995.

Conseil des ministres franco-allemand : le bal des feuilles de route

La grande annonce finale ? Un premier conseil des ministres franco-allemand, prévu cet été. Objectif :
« Décliner concrètement la feuille de route ».
Ou, dit autrement : créer un comité pour organiser un autre comité, avant le lancement du vrai plan… d’ici 2030 si tout va bien.

L’épargne des Français, c’est le pétrole du XXIe siècle.
Sauf qu’ici, les seuls à forer… c’est l’État et Bruxelles.

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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