Le 18 juillet, le ministre de la Santé Yannick Neuder a brillé. Non pas par la clarté de ses propos, mais par son incroyable capacité à conjuguer condescendance, confusion syntaxique et culpabilisation collective. C’est officiel : l’été sera chaud, et visiblement… vacciné.
Il faut l’entendre pour le croire. Ce jeudi 18 juillet, notre ministre de la Santé a livré une prestation digne d’un chef de rayon en burnout qui découvre la gestion humaine entre deux PowerPoint.
💬 « Chacun doit être responsable ! »
💬 « Les patients qui sont en soin préfèreraient être en vacances ! »
💬 « On ne choisit pas d’être malade, mais on fait en sorte d’être plus efficace ! »
Tout ça dans la même interview, sans sourciller, et visiblement sans traducteur en langage humain.
Entre culpabilisation molle et novlangue sanitaire
Mais qu’a-t-il voulu dire exactement ? Qu’il faut vacciner tout le monde pour être « efficiant » ? Que les gens malades manquent d’organisation ? Qu’on pourrait attraper le chikungunya entre deux mojitos parce qu’on n’a pas « fait en sorte » ?
On ne choisit pas d’être malade, certes. Mais en écoutant ce ministre, on choisit clairement de douter de la santé mentale de ceux qui nous gouvernent. Parce qu’à ce niveau de communication floue, même un moustique porteur du virus de la confusion ferait mieux.
Un parfum de coercition dans l’air moite de juillet
Et derrière cette avalanche de platitudes, on sent pointer la bonne vieille stratégie du glissement progressif. Le type ne dit pas « vaccination obligatoire », mais il appelle à la « responsabilisation ». Traduction : « Si vous ne le faites pas, vous êtes des irresponsables. Donc on le fera pour vous. »
On connaît la chanson. Elle commence toujours par « chacun doit être responsable », et elle finit par « interdiction d’aller à la boulangerie sans QR code ». Vous l’avez dans la tête ? Nous aussi.
L’indécence, version col roulé d’été
Mais le clou du spectacle reste tout de même cette phrase lunaire :
« Les patients qui sont en soin préfèreraient être en vacances ! »
Sérieusement ?
Prochaine étape : « Les accidentés de la route auraient préféré finir au Club Med que dans un fossé. »
Merci, capitaine évidence. On attend avec impatience la déclaration suivante : « Les morts préfèreraient être vivants. »
Madame-Raleuse résume :
🔹 On culpabilise les malades.
🔹 On floute la ligne entre responsabilité et obligation.
🔹 On s’exprime comme une IA sous Lexomil.
🔹 Et on prépare tranquillement le terrain pour une nouvelle campagne d’injections, sans oser encore prononcer le mot « obligatoire ».
Mais rassurez-vous : tout cela est fait dans l’intérêt général, avec amour, bienveillance, et un soupçon d’autoritarisme sanitaire sous cellophane.