Xénogreffe : quand des reins de porc remplacent ceux des humains – sommes-nous prêts pour ce futur ?

Greffer un rein de porc chez l’humain, voilà la nouvelle frontière que la médecine moderne cherche à franchir. Deux mois après une greffe « prometteuse », le patient décédé n’est plus là pour en parler. (source : Radio France) Chez Madame-Raleuse.com, on se demande : jusqu’où ira-t-on pour repousser les limites du corps humain ? Lisez la suite pour découvrir pourquoi cette technique pourrait bientôt être plus répandue que vous ne le pensez.

Le cochon ou la vie : la xénogreffe, ce pari risqué entre l’humain et l’animal »

Ah, la science moderne, ce doux rêve où l’on s’imagine que l’avenir résoudra tous nos petits tracas organiques. Vous avez un rein défectueux ? Pas de problème ! On vous remplace ça par… un rein de porc génétiquement modifié. Oui, vous avez bien entendu, la nouvelle tendance en médecine : transformer l’humain en un hybride mi-homme, mi-cochon. Enfin, dans l’idéal… sauf que le dernier patient à avoir tenté l’expérience n’est plus là pour nous dire ce qu’il en pense. En mai dernier, deux mois après avoir reçu son petit rein porcin tout neuf, il nous a tristement quittés. Mais ne nous arrêtons pas à ce détail, la science progresse, n’est-ce pas ?

Entre espoir et bacon

Selon Catherine Rémy, sociologue au CNRS et à l’EHESS, cette frontière entre l’humain et l’animal, jadis bien définie, devient de plus en plus poreuse. « Il faut bien voir que l’on manipule les codes du vivant. Où commence l’humain ? Où finit l’animal ? C’est une question philosophique fascinant », dit-elle, probablement en fronçant les sourcils, alors qu’elle se demande comment ce rein de porc génétiquement modifié se sentirait s’il avait des émotions.

Valentin Goutaudier, néphrologue et chercheur à l’Institut de Transplantation et Régénération d’Organes de l’Université Paris-Cité (PITOR), est plus pragmatique. Pour lui, la xénogreffe est une réponse nécessaire à la pénurie d’organes : « Environ 1 000 patients meurent chaque année en France en attendant une greffe. Face à cette situation, la xénotransplantation est une option que l’on ne peut plus ignorer ». Oui, mais à quel prix ? Et surtout, combien de temps avant que les campagnes publicitaires pour des côtes de porc et des campagnes de sensibilisation pour les dons d’organes finissent par se confondre ?

La xénogreffe : science-fiction ou réalité ?

La xénotransplantation, ce doux rêve caressé depuis le 17ᵉ siècle (oui, ils pensaient déjà à des trucs bizarres à l’époque), connaît un regain d’intérêt avec les récentes avancées en édition génomique. Une vraie avancée ! Maintenant, en plus de recevoir un rein de porc, il sera parfaitement modifié pour minimiser les risques de rejet. Génial ! Enfin, si l’on fait abstraction du fait que notre patient d’essai n’a tenu que deux mois. C’est ce qu’on appelle un « succès mitigé ». Mais les scientifiques sont optimistes. Ils nous assurent que nous nous approchons dangereusement du jour où l’on pourra commander son organe comme un sandwich au drive-in du coin. « Un foie de porc, supplément génétique, s’il vous plaît ! »

Le rejet, cet ingrat

L’un des plus grands obstacles de la xénogreffe reste bien sûr le rejet. Non pas celui des lecteurs de science-fiction face à cette nouvelle réalité, mais celui de l’organisme humain qui, parfois, refuse poliment l’organe qu’on lui impose. À l’Institut de Transplantation et de Médecine Régénératrice de Paris, Fariza Mezine et Erwan Morgand planchent sur des solutions pour prédire et gérer ces réactions biologiques indésirables. Ils cherchent à identifier ces signaux invisibles qui, dans notre corps, crient « Je ne veux pas de ce rein ! »

L’avenir : cochon d’Inde de demain ?

Alors, que doit-on attendre de cette nouvelle ère de la médecine ? Un jour, nous aurons peut-être tous un organe de porc qui battra en nous, sans qu’aucune alerte ne vienne perturber notre paisible existence. Bien sûr, il nous restera quelques questions morales à régler. Devra-t-on interdire le jambon à ceux qui ont reçu un rein porcin ? Et surtout, à quel moment un être humain cesse-t-il d’être humain ?

En attendant, la xénogreffe progresse, intégrée dans la classification internationale BANFF, prête à franchir un nouveau cap vers la standardisation. La science avance, les porcs aussi, et bientôt, nous aurons peut-être tous un peu de bacon sous la peau. Après tout, n’est-ce pas là la promesse d’un avenir savoureux ?

Citation de Madame-Raleuse.com

Deux mois avec un rein de porc… et puis la mort.

Exprimez-vous !

Seriez-vous prêt à accepter un organe de porc pour survivre ? Dites-nous en commentaire ce que vous en pensez – êtes-vous pour ou contre cette évolution médicale déroutante ?

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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