L’écotaxe revient : quand l’État recycle ses vieilles erreurs sous prétexte écologique… et fiscal

Vous vous souvenez des « bonnets rouges » qui faisaient cramer des portiques en Bretagne ? Eh bien sortez les pop-corn (bio, bien sûr) : l’écotaxe fait son grand retour ! (source : La Tribune) Tel un ex toxique qu’on pensait avoir viré pour de bon, elle revient en pleine forme, prête à vous pomper un peu plus de votre gasoil… et de votre trésorerie.

Le pollueur-payeur… ou le pigeon-payeur ?

En 2014, cette brillante idée avait été abandonnée avec pertes et portiques après une révolte populaire aux accents bretons. Mais 11 ans plus tard, avec 3 200 milliards de dettes sur le dos et un réseau ferroviaire qui grince plus fort que les dents des Français, l’État cherche désespérément un ticket fiscal gagnant. Résultat : l’écotaxe fait son comeback, portée par une conférence gouvernementale sur le financement des transports. Autant dire : “Comment trouver du pognon sans trop se fatiguer”.

On nous la vend comme une douce mélodie écologique. Pourtant, soyons lucides : c’est surtout une pompe à fric avec des portiques connectés. D’après la Cour des comptes, ça aurait pu rapporter 9,83 milliards d’euros sur 10 ans. De quoi faire baver Bercy comme un golden retriever devant une gamelle de croquettes fiscales.

Les routiers dans le viseur, encore et toujours

Pas besoin d’être Einstein pour comprendre qui va trinquer : les transporteurs, qui se remettent à peine de la pandémie, de l’inflation, et de la flambée du gasoil. Les patrons de PME dans le fret logistique applaudissent… des deux pieds dans le vide. L’Union TLF a d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme : cette taxe, c’est une menace directe pour la compétitivité des petites boîtes françaises. Mais bon, quand on peut étrangler une filière au nom de la planète, pourquoi se priver ?

Et attention, pas de jaloux ! La Commission européenne rappelle gentiment que taxer uniquement les camions étrangers, c’est interdit. Du coup, tout le monde paiera. Même Mamie Jeanne qui reçoit ses bocaux bio par camion.

L’Alsace teste le prototype : le “R-Pass”, ou le Pass-pas-gratuit

Dans le Grand-Est, ils n’ont pas attendu : en 2027, place au R-Pass pour taxer les poids lourds sur l’A35. Objectif : faire cracher 64 millions d’euros par an. Une belle somme à réinjecter dans les routes, les ponts, et probablement quelques cocktails PowerPoint en préfecture. Mais chut.

Problème : les camions français passeront aussi à la caisse, sauf peut-être ceux qui auront le bon macaron, la bonne subvention, ou le bon copain politique. On attend la liste des dérogés comme un tirage du Loto.

En résumé : l’écotaxe, c’est comme un vieux chewing-gum

Collé sous la chaussure fiscale, on pensait s’en être débarrassé. Mais non. Il revient, mâché, recraché, et déguisé en vertu climatique.

Pendant qu’on nous vend la transition écologique avec des trémolos dans la voix, l’État prépare surtout une transition bancaire de votre poche vers ses caisses.

« L’écologie sans justice sociale, c’est juste une taxe en vert. » – Madame-Raleuse.com

En conclusion

L’écotaxe est un parfait résumé du Frankistan moderne : une idée impopulaire, repeinte en vert, recyclée malgré l’échec, et imposée à ceux qui bossent vraiment. Le tout sous couvert de sauver la planète… à condition que ça rapporte un max. En UERSS, on appelle ça un progrès. En vrai ? Juste une redite avec surtaxe.

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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