On croyait avoir tout vu : les requins volants des nanars de l’été, les moustiques mutants OGM… Mais voilà que les lapins « Frankenstein » débarquent au Colorado. (source : Defi Media) Des bestioles avec des excroissances noires, façon tentacules, qui sortent de leur tête. Et non, ce n’est pas un teaser pour le prochain Marvel, mais bien un problème de santé animale.
Ces lapins ne sont pas en train de préparer un plan diabolique pour envahir la Maison Blanche — ils sont juste infectés par le Cottontail Papilloma Virus (alias virus du papillome de Shope). Un nom qui sonne presque mignon, mais qui transforme un petit rongeur fluffy en créature qui ferait hurler même un chasseur du dimanche.
Un virus, des moustiques… et pas besoin de masque FFP2
Le CPW (Colorado Parks and Wildlife) insiste : « Ne les touchez pas ». Traduction : non, ça ne se transmet pas aux humains, mais on préfère éviter que vous deveniez l’un de ces héros tragiques des faits divers américains.
Le coupable ? Les moustiques et les tiques, qui piquent un lapin contaminé avant d’aller gâcher la vie d’un autre.
Bonne nouvelle : pas de risque connu pour l’homme. Mauvaise nouvelle : si vous tenez à votre lapin domestique, il va falloir lui offrir un été sans moustiques — autrement dit, déménager dans un congélateur.
De Disney à Walking Dead
Le plus triste ? Les tumeurs grossissent parfois au point d’empêcher le lapin de manger, le condamnant à une mort lente. Mais visuellement, on est dans le crossover improbable entre Bambi et The Walking Dead.
Les chercheurs expliquent que le virus existe depuis longtemps, mais les signalements explosent. Peut-être parce qu’entre TikTok et Instagram, un lapin avec des « cornes » est devenu plus cliquable qu’une photo de burger vegan.
Moralité
La nature, parfois, nous rappelle que c’est elle qui écrit les meilleurs scénarios de science-fiction.
Et à ce rythme-là, on se demande si les prochaines élections américaines ne verront pas surgir un candidat… à grandes oreilles et tentacules.