Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Souveraineté en kit, réindustrialisation en mirage et realpolitik en option : quand Alain Juillet rappelle que la France n’est plus pilote de son propre avion (mais on nous distribue quand même les cacahuètes)

Ils ont reçu “Monsieur Juillet” sur Résilience. Pas le mois d’été — l’autre, Alain, ex-DGSE (section renseignement stratégique), grand prêtre de l’intelligence économique et mécano de la souveraineté nationale. Verdict ? La France “ne décide plus seule”. Merci, on avait deviné. Mais c’est toujours plus chic quand c’est dit calmement par quelqu’un qui a vu la machine de l’intérieur… et qui explique, sans mousse ni storytelling, comment on a troqué l’État stratège pour l’État greffier de Bruxelles.

Spoiler : la “guerre froide” façon 2025, c’est surtout chaud pour nos nerfs — et tiède pour nos intérêts.

1) Souveraineté nationale : on joue encore à “Jacques a dit”, mais c’est Bruxelles qui parle

Alain Juillet déroule : depuis le “tour de passe-passe” qui a contourné le référendum sur la Constitution européenne, la France a transformé la souveraineté nationale en objet déco. La Commission décide, Paris applique, et l’on fait semblant de “co-construire l’Europe” entre deux éléments de langage.
Pendant que certains pays gardent un droit de veto parlementaire sur les directives, nous, bons premiers de la classe, on colle la feuille “Transposition automatique—Oui/Non ?” en cochant Oui bien sagement. Résultat : on “est autonome” (sur le papier glacé des brochures), mais on n’est plus indépendant dans les faits. On appelle ça la magie de la gouvernance.

“La démocratie, c’est le gouvernement du peuple.”
Très bien. En France, on a gardé le slogan, on a externalisé le mode d’emploi.

2) Réindustrialiser la France : demandez la lune, on vous livre une taxe

Vous voulez des usines ? Donnez aux industriels visibilité et stabilité. Pas des “grands plans” qui changent tous les cinq ans (quand ce n’est pas tous les cinq mois).
Alain Juillet insiste : un investisseur engage du capital sur 10–20 ans. Or, dans un pays où l’on empile les taxes comme d’autres collectionnent les mugs et où la règle change au gré des sondages, on finit par attirer… l’Irlande. Ou les Pays-Bas. Ou Milan. Bref, partout sauf ici.

Réindustrialiser, ce n’est ni un clip de campagne ni un hashtag : c’est des impôts lisibles, une énergie fiable, des délais tenables, zéro grève surprise et un État qui aime ses entreprises autrement qu’en post LinkedIn.

3) Gouverner contre l’opinion ? Oui, si on a une destination. Sinon, c’est juste un caprice

Le pays a besoin d’objectifs long terme — pas de gouvernance “au gré du sondage”.
Juillet ressort une évidence oubliée : un chef fixe un cap, tranche, assume, rend des comptes. Pas besoin de jouer au berger mystique, mais au moins de dire où sont l’étable et le pâturage. Kennedy a dit “La Lune dans dix ans”, et tout le monde a arrêté de regarder ses chaussures. De Gaulle a lancé nucléaire, TGV, aéronautique pendant que d’autres débattaient de l’alignement des chaises. Résultat : croissance, confiance, projets.
Aujourd’hui ? On confond prudence avec principe de précaution étalé comme du plâtre. Ça ne consolide rien, ça fige tout.

4) Adversaires de la France : tout le monde, tout le temps — même les “amis”

On n’est pas au Club Med de la géopolitique. Chaque pays défend ses intérêts — y compris nos meilleurs copains.
Exemples d’Alain Juillet : nucléaire torpillé chez nous pendant que d’autres misaient sur le gaz ; terres rares chinoises qui tiennent le numérique mondial par la gorge ; accords commerciaux où l’on vend le mot “gagnant-gagnant” pour faire oublier le prix réel : quand l’un gagne beaucoup, l’autre gagne peu.
Traduction : arrêtons de confondre “allié” avec “altruiste”. L’un n’implique pas l’autre.

5) Guerre froide 2.0 : posture maximaliste, intérêts minimalistes

Non, nous ne vivons pas la réédition du XXe siècle. Nous vivons sa parodie.
La “guerre froide” actuelle sert surtout à masquer l’échec intérieur. Pendant que l’on s’ébroue sur la scène internationale, chez nous on dévisse. Et quand certains agitent l’épouvantail guerrier, c’est aussi pratique : ça occupe l’antenne, ça divise le peuple, et ça justifie n’importe quelle urgence budgétaire.
Conclusion made in Juillet : la force n’est pas de crier le plus fort ; c’est de défendre ses intérêts en silence… et efficacement.

6) Politique étrangère réaliste : dire “non”, dire “oui”, mais savoir pourquoi

Peut-on faire une politique étrangère réaliste en assumant que chacun joue sa partition ? Évidemment. Il faut juste une vision, du courage, et une addiction moindre aux postes dorés dans les institutions.
Exemple qui pique : Meloni. On peut l’adorer ou la détester — elle, au moins, structure une politique cohérente : échanges avec Washington, deals en Méditerranée, gestion des flux, relations ouvertes mais maîtrisées avec Pékin et Moscou. Résultat : image rehaussée, stabilité, lisibilité.
Pendant ce temps, la France s’entête à vouloir plaire à tout le monde — et finit par déplaire à ses propres intérêts.

Résumé pour décideurs pressés (et citoyens fatigués)

  • Souveraineté nationale : si tout est “automatique”, rien n’est souverain.
  • Réindustrialisation : pas de retour des usines sans baisse de la charge, stabilité fiscale et sécurité énergétique.
  • Gouvernance : on arrête les gouvernements powerpoint, on fixe un cap et on tient la barre.
  • Adversaires : tout le monde, toujours ; on respecte, on contre-balance, on négocie dur.
  • Guerre froide bis : posture coûteuse, bénéfices douteux ; l’intérêt national d’abord.
  • Diplomatie : oui quand ça sert, non quand ça dessert. Et arrêter de confondre l’UE avec un totem auquel on sacrifie nos propres choix.

“On peut rêver d’un monde gentil ; on doit gouverner dans le monde réel.”
— Madame Raleuse (qui a rangé ses illusions, pas son ironie)

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