Ahhh, le Français de souche ! Ce spécimen rare, presque disparu, qu’on cherche encore dans les bois de Fontainebleau comme on traque le dahu : armé d’un ADN 100 % gaulois, d’une moustache en forme de coq et d’un certificat de baptême tamponné par Clovis lui-même.
Mais voilà, aujourd’hui, prononcer “Français de souche”, c’est un peu comme éternuer dans le métro : tout le monde te regarde de travers, et certains sortent leur spray “antifasciste” au poivre bio.
Les origines du sketch : “T’es un Français de souche, toi ?
– “Bah non, j’ai un grand-parent hongrois.”
– “Ah donc t’es un peu supérieur alors ?”
– “Bah ouais, parce qu’il a eu l’intelligence de se mélanger.”
– “Attends, mais tu viens de dire qu’on était tous pareils ?”
– “Oui mais pas toi.”
Voilà, résumé du débat national.
Deux neurones qui se battent dans un bocal, pendant que la logique, elle, se pend avec un drapeau européen.
L’argument préféré : “On est tous pareils, mais moi j’ai un ancêtre exotique”
C’est devenu le nouveau signe extérieur de vertu : afficher un grand-père portugais, une arrière-tante vietnamienne ou un cousin germain brésilien pour prouver qu’on est ouvert.
Parce que visiblement, être juste normal, équilibré et poli, ça ne suffit plus. Il faut du métissage comme argument moral.
Et si t’as le malheur de n’avoir que des ancêtres de Corrèze, t’es suspect. On te regarde comme si t’étais sorti tout droit d’un musée ethnologique sponsorisé par CNews.
“La race n’existe pas !” (sauf quand il faut insulter quelqu’un de fin de race)
On en est là.
Les mêmes qui hurlent que “la race n’existe pas” te traitent de “fin de race” dès que tu ne partages pas leur opinion.
La cohérence ? Non merci, c’est raciste aussi.
Et pendant ce temps, sur les plateaux télé, on s’engueule à 200 décibels pour savoir si dire “français de souche” mérite la prison, un stage de rééducation ou juste une piqûre de rappel républicaine.
Mélangeons-nous… mais avec discernement
“Il faut se mélanger, tu comprends, sinon on est fermés.”.. ou raciste.
Oui, mais mélangeons quoi, exactement ?
Parce que si on est tous pareils, pourquoi se mélanger ? Et si on est différents, pourquoi prétendre qu’on ne l’est pas ?
C’est un peu comme dire : “Je mange végan, mais avec du jambon quand même.”
Bref : tout le monde est Français de souche… d’un autre pays
Au fond, la France est devenue un grand pot de yaourt génétique : on y trouve un peu de tout, du bulgare, du marocain, du breton, du russe, du ch’ti, du turc, et une pincée de mauvaise foi.
Et pendant que tout le monde s’insulte au nom de l’égalité, les vrais souches — les chênes centenaires — se marrent dans les forêts en voyant notre cirque idéologique.
“Le Français de souche, c’est comme le Covid : tout le monde en parle, personne n’en a vu un, et pourtant tout le monde prétend l’avoir eu dans sa famille.”