Ah, la Macronie. Ce n’est plus un gouvernement, c’est un vide-grenier.
Sébastien Lecornu, celui qui jurait vouloir raccrocher, revient en Premier ministre — preuve que dans ce cirque, même les clowns démissionnaires sont rappelés à la piste.
À ce stade, on ne parle plus de continuité de l’État, mais de recyclage politique à haut rendement carbone.
Et que dire de la passation de pouvoir entre Sébastien Lecornu et Sébastien Lecornu : elle a certainement eu lieu dans les toilettes de Matignon, lieu hautement symbolique de la politique française — là où l’on tire la chasse sur les promesses et où tout finit par se mélanger.
Lecornu re-nommé : l’art de faire du neuf avec du vieux qui fuit
Apparemment, personne ne voulait du poste. Même Siri aurait répondu : “désolée, pas disponible pour ce genre de mission suicide”.
Alors Macron, dans un élan d’inspiration désespérée, a ressorti Lecornu comme on ressort un vieux costard qui gratte : “C’est pas confortable, mais ça fera illusion à la télé.”
Le voilà donc de retour, l’air de celui qui vient sauver la République, mais sans enthousiasme ni garantie-pièces-et-main-d’œuvre. On dirait un joueur de foot qu’on renvoie sur le terrain alors qu’il a déjà rendu le maillot et la dignité.
Macron, grand illusionniste du vide politique
Ne vous y trompez pas : cette nomination n’a rien d’un choix réfléchi. C’est juste le dernier numéro du magicien élyséen : faire croire qu’il contrôle encore quelque chose.
Un petit coup de baguette, un nuage de fumée, et hop ! Lecornu réapparaît en Premier ministre. Pendant ce temps-là, les Français regardent, hypnotisés :
“C’est fascinant, on ne voit jamais le lapin, mais on sent bien qu’on se fait avoir.”
Et pendant qu’on rigole, Jupiter prépare son tour final : l’article 16
Parce que quand tout part en vrille, que plus personne ne veut jouer avec toi, il reste le joker des rois solitaires : les pleins pouvoirs.
Macron, c’est un peu le joueur d’échecs qui renverse le plateau en disant : “Puisque je perds, on va changer les règles.”
Et là, on sent que ça frétille dans les couloirs de l’Élysée. Il doit déjà répéter devant son miroir :
“Françaises, Français, face au chaos, j’ai décidé de sauver le pays… de lui-même.”
Fin du spectacle : Lecornu fait semblant d’y croire, Macron fait semblant de régner
Et les Français ? Ils font semblant d’y croire aussi, entre deux hausses de facture et un ticket de caisse long comme la Constitution.
La Macronie, c’est comme un sketch de fin de soirée : plus personne ne rit, mais personne n’ose éteindre la lumière.