C’est toujours pareil en France : au lieu d’afficher clairement que les paiements par carte coûtent aux commerçants, on fait porter la note à tout le monde. Résultat ? Même ceux qui paient en liquide financent, malgré eux, le confort du sans-contact.
Une citoyenne a eu le courage (ou la folie ?) de dire tout haut ce que certains pensent tout bas.
Ailleurs, c’est simple comme bonjour
Aux États-Unis, en Australie ou même dans certaines petites boutiques en Europe, pas de chichis :
- « Paiement en cash ? → prix normal. »
- « Paiement en carte ? → +2 ou +3 % de frais. »
Le client sait à quoi s’en tenir. Pas d’arnaque collective, pas de discours moralisateur. Tu veux la facilité de la carte, tu paies pour. Tu veux éviter les frais, tu sors ton billet froissé.
En France, on préfère l’hypocrisie
Plutôt que d’oser afficher les coûts, on augmente les prix pour tout le monde. Comme ça, même mamie qui règle son flan en pièces jaunes subventionne, bien malgré elle, le hipster qui paye son café en Apple Pay. Résultat : le vrai égoïsme, ce n’est pas le client en liquide, c’est le système qui dilue les frais pour ne froisser personne.
Le courage d’afficher deux prix
Et si les commerçants français osaient le coup de bluff ?
- « Baguette tradition : 1,30 € en cash, 1,34 € en carte. »
- « Croissant : 1,20 € en cash, 1,24 € en carte. »
Ça ferait peut-être grincer quelques portefeuilles, mais au moins, chacun assumerait ses choix.
La morale
On parle de liberté individuelle, d’égoïsme, de solidarité… Mais au fond, ce débat résume une évidence : si tout le monde veut le confort du sans-contact, il faut bien que quelqu’un paye. Alors autant que ce soit celui qui tend sa carte, pas celui qui ne l’utilise pas.