Il fut un temps où penser, c’était réfléchir.
En 2025, penser, c’est risquer d’être “fact-checké” par un stagiaire sponsorisé par Pfizer.
Désormais, dès qu’un professeur, un médecin ou même un citoyen ose citer une étude, une statistique ou une incohérence, la sentence tombe : “complotiste”.
Un mot magique, qui remplace à lui seul tout argument rationnel, tout débat scientifique, tout doute légitime.
Et plus c’est étayé, plus c’est dangereux.
Car il ne faut surtout pas troubler la sieste des certitudes officielles.
La science du déni express
Prenez un article documenté : des chiffres, des études, des noms, des liens, des faits.
Ajoutez-y une pincée de discernement.
Vous obtenez un texte dérangeant.
Et qui dit dérangeant, dit forcément “complotiste”.
C’est la règle non écrite du nouveau dogme médiatique :
- Si ça vient d’un chercheur reconnu mais critique → complotiste.
- Si ça contredit un communiqué de l’OMS → complotiste.
- Si ça cite Raoult, Perronne ou Henrion-Caude → triple dose de complotisme, injection sans rappel nécessaire.
Le QI nécessaire pour répéter sans réfléchir ce qu’on entend à la télé ?
Autour de 95, mais avec un booster de conformisme toutes les 6 semaines.
L’époque où douter rendait intelligent… c’est fini
Autrefois, on encourageait la curiosité.
Aujourd’hui, on vaccine les cerveaux contre elle.
“Ne cherche pas, c’est débunké !”
Traduction : on n’a pas lu, mais BFM a dit que c’était faux.
Pendant que certains lisent les études, d’autres se contentent de lire les bandeaux rouges.
Et ils appellent ça de la “science”.
Le QI du confort
On ne parle pas ici de QI faible, mais de QI confortable :
celui qui ne veut pas savoir, de peur de devoir penser autrement.
Parce qu’il est plus simple de rire des “complotistes” que d’admettre qu’on s’est fait avoir.
Le confort mental, c’est la drogue la plus dure du siècle.
Et l’overdose est collective.
Fact-checker ou cerveau-checké ?
Il fut un temps où le fact-checker servait à vérifier une information.
Aujourd’hui, il sert à te dire ce que tu as le droit de penser.
Le nouveau journalisme, c’est une boîte de conserve étiquetée “vérité officielle”.
Et gare à celui qui ose ouvrir le couvercle.
On l’appelle “dangereux”.
C’est plus pratique que de lui répondre.
Diagnostic final
Alors, combien de points de QI faut-il manquer pour décréter que tout cela relève du complotisme ?
Disons… juste assez pour confondre l’obéissance avec la pensée critique.
Et surtout, pour ne pas voir que la vraie épidémie, c’est celle de la crédulité institutionnelle.
Mais rassurez-vous : aucun vaccin ne viendra la soigner.
Trop peu rentable.