« On a tous eu vent de la rumeur »… sauf que quand le vent vient de l’Élysée, il finit souvent en tempête sociale. Et voilà que le gouvernement s’apprête à rejouer sa rengaine préférée : taper sur les chômeurs pendant que les actionnaires encaissent.
Tiens, ça sentait un peu trop le printemps, non ? C’est donc le moment parfait pour ressortir un bon vieux plan d’« ajustement structurel » à la sauce notre notre ancien Ministre Bruno Le Maire : moins de droits, plus de contrôle, et surtout aucun coupable dans les hautes sphères.
Le scénario ? Durcir l’indemnisation chômage. Encore. Parce que c’est bien connu : si t’es au chômage, c’est que tu l’as voulu. Tu refuses les offres, tu veux rester chez toi, et tu rêves secrètement d’une vie à 900 € par mois.
👨💼 Une rumeur… qui sent la décision déjà prise
Selon Le Parisien, les partenaires sociaux n’ont pas été officiellement informés, mais tout le monde sent que ça se prépare : nouveau calcul des droits, durée d’indemnisation encore réduite, et peut-être même une incitation à prendre le premier CDD au rabais venu, sous peine de sanctions.
La ministre du Travail, Catherine Vautrin, reste discrète. Compréhensible : c’est difficile de sourire quand on sabre les aides sociales devant les caméras. Elle préfère sans doute laisser le sale boulot aux communicants du gouvernement. Et Éric Lombard ? Il fait mine de tomber des nues : « Ce sont des rumeurs ». Oui, comme les retraites à 64 ans. On connaît la suite.
📉 Chômeurs : responsables mais surtout coupables
Le problème, voyez-vous, ce ne sont pas les licenciements économiques, les faillites en chaîne, ni les fermetures de services publics. Non. Le problème, c’est le chômeur qui n’accepte pas un poste à 15 km sans voiture, pour 1 200 € brut. Alors on durcit. On restreint. On conditionne.
Et pendant qu’on serre la vis aux plus précaires, l’État continue :
- à dilapider des milliards en exonérations fiscales inefficaces,
- à signer des chèques pour des cabinets de conseil,
- à offrir des allégements aux entreprises qui ne créent même pas d’emplois.
🎯 Cible facile, message clair
Moins de droits, plus de flicage, et une bonne vieille rhétorique : « Il faut responsabiliser les demandeurs d’emploi ». Parce que visiblement, ce ne sont pas les licenciements abusifs qu’il faut encadrer, ni les délocalisations, ni même les contrats précaires à répétition.
Non. C’est le chômeur qu’il faut faire culpabiliser. Histoire qu’il se sente bien honteux quand il passe devant une vitrine avec des offres d’emploi à temps partiel pour 9,50 € de l’heure.
Alors si la rumeur devient réforme, ne soyez pas surpris. En Macronie, la misère est une variable d’ajustement budgétaire. Et bientôt, pour être indemnisé, il faudra :
- avoir perdu ton emploi avec l’accord du MEDEF,
- présenter 8 fiches de motivation par semaine,
- et jurer fidélité à l’esprit start-up nation devant un jury de DRH en costume.
Madame-Raleuse.com — l’aiguille dans la veine de leur storytelling.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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