Le QR Code d’ATOS, le passeport vert européen, et la fabuleuse histoire du hasard organisé à la française (ou presque)

Ah, le passeport vert européen. Ce petit bijou numérique promis pour le 15 juin 2021, censé nous rouvrir les portes de l’Europe comme une carte magique. Derrière ce doux rêve de liberté conditionnelle, une question brûle les QR codes : qui a bien pu se frotter les mains dans les coulisses de la numérisation sanitaire ?

Spoiler : ce n’est pas l’Abbé Pierre.

Thierry Breton, le commissaire européen qui scanne plus vite que son ombre

Le 28 mars 2021, Thierry Breton, ex-ministre et alors commissaire européen au marché intérieur, nous annonçait triomphalement le passeport vaccinal européen, accompagné de son précieux QR code. Objectif : fluidifier les déplacements, sécuriser les données sanitaires, et — soyons honnêtes — conditionner la liberté de circulation à un joli petit carré pixellisé.

Mais voilà, quand on gratte un peu le vernis, on tombe sur ATOS, une entreprise française spécialisée dans le numérique, les QR codes, et les systèmes de contrôle aux frontières. Un hasard complet, bien entendu… Sauf que Thierry Breton en a été PDG de 2009 à 2019.

Pas de conflit d’intérêts ici, juste une formidable coïncidence. Comme quand on retrouve son ex à la tête du comité d’embauche le jour d’un entretien : “Tiens, t’es là toi ? Quelle surprise !”.

Et Édouard Philippe dans tout ça ? Un p’tit tour chez ATOS aussi

Là encore, le destin a un sens de l’humour particulier. En 2020, Édouard Philippe, fraîchement ex-Premier ministre, a été nommé administrateur indépendant d’ATOS. La boucle est bouclée : le politique devient stratège d’une boîte dont le cœur de métier est de fournir des outils de contrôle numérique de masse, notamment pour les données de santé, la cybersécurité… et les QR codes.

Les actionnaires principaux d’ATOS ? Des géants comme BlackRock et Siemens. Non, ce n’est pas un remake de House of Cards, c’est juste la vie réelle.

“Vous reprendrez bien un peu de liberté sous conditions ?”

Et pendant que les politiques recyclés deviennent administrateurs, les ex-ministres deviennent commissaires européens, et que les ex-PDG deviennent maîtres du jeu de la tech publique, vous, braves citoyens, vous scannez votre code à la boulangerie, en espérant que le serveur ne vous jette pas un regard suspicieux.

La pandémie aura été une bénédiction pour les experts de la numérisation sécuritaire. Un jackpot pour ceux qui ont su anticiper le virage vers le tout-connecté : santé, frontières, déplacements, tout passe par leurs interfaces. Et nous, comme des pigeons bien dressés, on tend le bras pour se faire flasher.

Mais rassurez-vous, tout ça est pour votre bien. La surveillance ? Une “solidarité numérique”. La restriction ? Une “liberté responsable”. Et les conflits d’intérêts ? Des coïncidences heureuses, voyons.

Vous voulez une vraie liberté ?

Commencez par scanner vos politiciens avec le même zèle qu’ils scannent vos passes sanitaires.

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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