70 douches pour un T-shirt, 10 000 litres d’eau pour un jean, et une montagne de déchets au Ghana : voilà le prix caché de nos fringues bon marché. Madame-Raleuse.com vous déballe les vérités dérangeantes sur la fast fashion… avec sarcasme et une pointe d’humour noir. À vos garde-robes, prêts, lisez !
On en (re)parle ?
Ah, la fast fashion ! Cette merveilleuse industrie qui a tout compris à la durabilité… mais dans le mauvais sens du terme. Alors, on s’assied confortablement sur notre fauteuil en polyester (fabriqué à partir de bouteilles en plastique, c’est pour se donner bonne conscience), et on fait le point.
L’eau : de l’or liquide pour un T-shirt… ou presque
Produire un T-shirt comme celui de Macron et Brigitte, c’est comme prendre 70 douches d’un coup. Et pour un jean ? Préparez-vous à vivre dans un désert : 10 000 litres d’eau, soit l’équivalent de votre consommation d’eau potable sur deux ans et demi. Oui, vous pouvez boire votre garde-robe, mais bon, il paraît que ce n’est pas très digestible.
Mais rassurez-vous, l’eau utilisée pour fabriquer votre jean a sans doute voyagé plus que vous, traversant rivières, usines chimiques et quelques nappes phréatiques polluées avant de finir, généreusement, dans un fleuve toxique en Asie. On adore ce concept d’échange culturel.
CO₂ : l’haleine malodorante de la planète
Presque un milliard de tonnes de CO₂ rien qu’en 2023. La fast fashion en pèse la moitié. Ah, mais pas de panique : d’ici 2030, ce sera encore pire. Youpi ! Plus on achète, plus on chauffe la planète. Sympa, non ? Une sorte de Black Friday climatique permanent.
Et pendant qu’on débat pour savoir si on doit couper le chauffage à 19°C chez mamie, rappelons que nos fringues « tendances » font fondre la banquise à une vitesse affolante. Ça donne envie d’acheter un pull en cachemire pour les pingouins.
Déchets : la mode jetable au sommet… littéralement
Deux secondes. C’est le temps qu’il faut pour remplir une benne de vêtements jetés. Invendus, démodés, déchirés : tout finit par nourrir une belle colline de fringues à Accra, au Ghana. Une colline qui n’a rien à envier à l’Himalaya (elle fait déjà plus de 20 mètres de haut). À ce rythme, on pourra bientôt skier dessus.
Et le recyclage dans tout ça ? Oh, seulement 1 % des textiles deviennent de nouveaux vêtements. Pour les 99 % restants, direction l’enfer écologique : décharges à ciel ouvert, incinération, ou simple oubli dans un placard jusqu’à la prochaine tendance.
Et les humains dans tout ça ?
On ne va pas s’étendre sur les conditions de travail indécentes, les salaires misérables, ou les pollutions locales qui détruisent la santé des communautés. Après tout, pourquoi s’en soucier quand on peut acheter un débardeur à 2,99 € ? Priorités, n’est-ce pas ?
Moins mais mieux : et si on essayait ?
Alors, prêts à changer la donne ? Non, bien sûr que non. Pourquoi acheter moins quand on peut empiler des fringues jamais portées dans une armoire qui déborde ? Mais si, par un miracle, vous envisagiez de consommer autrement, pensez-y : un vêtement bien choisi vaut mieux que 50 qui finiront dans une benne à ordures en moins de deux ans.
En attendant, continuez à faire du shopping. Accra attend vos prochains envois. 👗
Citation de Madame-Raleuse.com
Chaque seconde, la mode jette la planète à la poubelle.
Exprimez-vous !
Saviez-vous que votre jean pourrait boire l’eau de tout un village ? Partagez vos astuces ou réflexions pour consommer mieux dans les commentaires !
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