Nestlé, eaux contaminées et filtres illégaux : les préfets ordonnent le grand ménage avant le verdict parlementaire du 19 mai

Autrefois, l’eau minérale, c’était simple. Une source, un puits, une mise en bouteille. Aujourd’hui ? C’est un cocktail mystérieux où se mélangent bactéries, pesticides et filtres interdits… le tout saupoudré de dérogations gouvernementales maison. Bienvenue chez Nestlé Waters, où la transparence est aussi trouble que l’eau de leurs forages.

Les préfets se réveillent (miracle !) : deux mois pour Nestlé pour désinstaller ses « bricolages désinfectants »

Après des années à fermer les yeux (et les narines), les préfets du Gard et des Vosges viennent de découvrir que « filtrer de l’eau contaminée pour qu’elle paraisse naturelle« , ce n’est pas légal. Coup de théâtre : Perrier, Vittel, Contrex et Hépar ont deux mois pour retirer ces fameux filtres qui transformaient leurs eaux douteuses en élixirs « purs à la source ».

Ah, ces filtres… Ils étaient tolérés par une dérogation accordée en catimini par le gouvernement en 2023. Oui, le même gouvernement qui prêche la sécurité sanitaire le matin et signe des passe-droits l’après-midi.

Bactéries, pesticides et microfiltres… mais aucun rappel ! (logique Nestlé)

Les rapports ? Accablants. Des bactéries et des pesticides retrouvés un peu partout : forages, lignes d’embouteillage et même dans les bouteilles elles-mêmes. Mais Nestlé rassure : « aucun rappel n’est nécessaire ». Traduction : « Buvez tranquille, tant que personne ne tombe raide, tout va bien ».

Cerise sur la bouteille : les microfiltres installés ont un effet désinfectant, ce qui est strictement interdit. L’eau minérale naturelle, par définition, doit être naturellement pure. Pas bidouillée façon Jurassic Park de la filtration.

Gouvernement complice ou simple figurant ?

Le sénateur Alexandre Ouizille a lâché le morceau : le gouvernement a validé les investissements de Nestlé dans ces systèmes « non conformes ». Qui a dit collusion ? Non, non, on dit « partenariat public-privé à géométrie variable ».

Nestlé : « On a tout sous contrôle ». Traduction : « On prie pour que ça tienne jusqu’au 7 août. »

Nestlé joue la montre. D’un côté, l’entreprise négocie un « dispositif alternatif » (probablement un nouveau filtre miracle). De l’autre, elle clame que tout est conforme et que ses bouteilles sont plus sûres que les discours de campagne d’un ministre de la Santé. Résultat : pas de rappel, pas d’indemnisation, juste un grand numéro d’équilibriste en attendant la fin des enquêtes.

Le 19 mai : jour de vérité ou nouveau rideau de fumée ?

Le 19 mai, la commission d’enquête parlementaire dévoilera ses conclusions. (source : France Info) Spoiler : on découvrira probablement que « tout le monde savait », que « les consommateurs sont les derniers informés » et qu’ »il faudra plus de contrôles ». Comme d’habitude.

En résumé ?
Nestlé Waters, c’est l’histoire d’une eau qui aurait dû être pure mais qui, pour rester rentable, a été transformée en expérience de laboratoire. Et comme toujours, il aura fallu une décennie de révélations et un réveil tardif des préfets pour commencer à nettoyer les dégâts.
Mais rassurez-vous : le gouvernement, lui, dort toujours sur ses deux oreilles (et sur quelques gros dossiers d’autorisation dérogatoire).

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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