Ah, la France ! Ce grand pays fier et souverain… qui aujourd’hui, troque son indépendance contre quelques bons points distribués par Washington et Bruxelles. Pas de panique : Charles de Gaulle avait vu venir le coup… il y a plus de 50 ans. Visionnaire ? Disons plutôt médium non déclaré à Pôle Emploi.
La prophétie du Général : « Ils passeront par la volonté des Anglo-Saxons »
En 1969, quelques jours avant de claquer la porte du pouvoir (et probablement après avoir jeté son képi contre un mur), De Gaulle prévient : difficultés financières + tapis rouge = fin de l’indépendance française.
Et devine quoi ? C’est EXACTEMENT ce qui s’est produit. Mais avec, en prime, quelques feux d’artifice européens et des standing ovations de nos chers « partenaires » américains.
Parce que oui, le grand transfert de souveraineté ne s’est pas fait avec des chars d’assaut, non. Il s’est fait avec des PowerPoint, des « plans de relance », et des « partenariats stratégiques » saupoudrés d’anglais de cuisine.
Sarkozy, Hollande, Macron : les rois du tapis rouge
Nicolas « Eurotunnel » Sarkozy, François « j’assume tout sauf ce que je fais » Hollande, et Emmanuel « 1.000 milliards de dettes, et alors ? » Macron : chacun a ajouté sa petite pierre à l’édifice du grand renoncement.
- 2008 : crise financière mondiale. Panique à bord, on vend un peu plus de souveraineté pour calmer les marchés.
- 2020 : Covid, confinements, chèques en bois, dettes abyssales. La France signe à tout ce qui passe tant que ça imprime de la monnaie magique.
- 2022-2024 : guerre en Ukraine, inflation, récession larvée. Et hop, encore un coup de rabot sur l’autonomie, mais avec le sourire, parce que « c’est pour la paix dans le monde » (et les dividendes de BlackRock).
Bruxelles : le nouveau préfet de Paris
Pendant ce temps, à Bruxelles, on se frotte les mains. La France, qui se targuait d’être la « fille aînée de l’Europe », est devenue l’élève modèle… de la soumission.
À chaque crise, un petit bout d’indépendance en moins : budget, justice, défense, politique énergétique… bientôt il faudra demander l’autorisation pour organiser une kermesse.
Et qui retrouve-t-on derrière tout ça ? Mais oui : l’État profond américain. Ceux qui n’avaient même pas besoin d’envahir la France pour la plier : quelques dettes bien placées, et nos élites se sont couchées toutes seules, en pyjama et avec du dentifrice sur le nez.
La fin programmée d’une idée de la France
De Gaulle parlait de grandeur. Aujourd’hui, nos dirigeants parlent de « résilience » (traduction : « encaisse ta dégringolade avec le sourire »).
Pendant qu’on nous endort à coups de « fonds de souveraineté » made in BlackRock et de « souveraineté numérique européenne » sous licence américaine, la réalité est brutale : la France est en voie d’être une succursale.
Et ça, Charles, il l’avait vu venir.
À croire que s’il voyait ce qu’on est devenus, il demanderait lui-même à déclasser son propre souvenir historique au rayon « fiction dystopique ».