Elle avait fait trembler des palais. Dérangé des milliardaires. Et maintenant, Virginia Giuffre est morte. Suicide, disent-ils. (source : BFMTV) Comme Epstein. Comme tant d’autres qui ont vu, su, dénoncé. Et qui, curieusement, finissent tous six pieds sous terre avant que justice ne suive.
Mais bien sûr, circulez, y’a rien à voir. Virginia s’est suicidée chez elle en Australie à 41 ans. Une femme « blessée par un accident de voiture », « marquée par la vie », et puis pouf, plus là. Même les scénaristes de Netflix auraient eu du mal à faire plus cliché.
Une voix qui dérange… éteinte
Virginia Giuffre, c’était LA figure de l’affaire Epstein. L’ancienne adolescente « recrutée » par Ghislaine Maxwell (condamnée à 20 ans, ou comment on récompense une proxénète de l’élite avec une villégiature carcérale VIP), qui avait osé accuser le prince Andrew de l’avoir violée alors qu’elle n’était encore qu’une gamine. Résultat ? Un accord à plusieurs millions et un prince planqué dans son château, retiré de la vie publique mais pas de la liste des invités aux garden-parties royales. Chic, discret, et toujours libre comme l’air.
Et Virginia ? Une ferme isolée en Australie. Une vie entre combat pour les victimes et combat contre les cauchemars. Et aujourd’hui, une mort qualifiée de « suicide ». Pas d’autopsie médiatique. Pas de théories. Juste du silence. Royal.
Epstein, Maxwell, Andrew : l’Olympe des intouchables
Rappel des faits, pour ceux qui débarquent : Jeffrey Epstein, financier de l’élite, pédocriminel avéré, suicidé en 2019 dans une cellule sous vidéosurveillance coupée par accident. Coïncidence, encore. Maxwell, sa complice, arrêtée tardivement, jugée dans l’indifférence générale, et les carnets d’adresses ? Toujours classés secret défense.
Mais surtout, aucun client n’a jamais été inquiété. Pas un. Des milliers de pages de témoignages, des noms de politiciens, d’acteurs, de scientifiques, de membres de la haute société ? Enfouis, disparus. À croire que la justice a elle aussi été recrutée par Maxwell pour « des massages ».
Une femme de trop dans un monde d’hommes protégés
Virginia Giuffre dérangeait. Elle osait pointer du doigt ceux qui, d’habitude, se contentent de signer des chèques pour étouffer les scandales. Elle avait fondé une association pour les victimes, elle parlait, encore et encore. Et maintenant, on nous dit qu’elle s’est tue. Définitivement.
Drôle de monde où les prédateurs meurent mystérieusement ou coulent des jours tranquilles à la retraite, pendant que les victimes s’en vont une à une, emportées par le poids du silence.
Mais ne vous inquiétez pas. Le prince Andrew va bien. Bill Gates continue de sauver le monde. Et les grands médias ? Trop occupés à vous parler de météo, de football et de l’augmentation du prix des pâtes.
🖋 Par Madame-Raleuse.com — là où les morts suspectes ont toujours un goût d’impunité
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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