Ah, Absurdistan, ce doux pays où l’on te parle de « sobriété budgétaire » tout en envisageant de claquer 200 millions d’euros pour demander au peuple s’il trouve qu’on claque trop de fric. (source : Libération) Oui, vous avez bien lu. On va peut-être faire un référendum sur le budget… avec un budget digne d’un blockbuster hollywoodien. Et comme tout bon film français subventionné : on connaît déjà la fin, mais on paie quand même la place.
Quand Bruno Retailleau nous fait la facture avant la question
Ce dimanche 11 mai, Bruno Retailleau, nouveau chef d’orchestre de l’Intérieur, a sorti sa calculette. Il nous explique que le référendum coûterait entre 100 et 200 millions d’euros, selon qu’on imprime les bulletins ou qu’on laisse papy et mamie galérer avec un identifiant FranceConnect.
« Il faut prévoir le papier. »
Voilà. Le papier. On en est là. En 2025. Dans l’UERSS.
On préfère s’enfiler un déficit en cellulose plutôt qu’en bon sens.
Et pendant ce temps, les écoles tombent en ruine, les hôpitaux crient famine, mais on imprime des bulletins comme si c’était Noël chez l’imprimeur de l’Élysée.
Bayrou l’illusionniste et Macron le magicien du flou
C’est l’éternel retour du duo comique Bayrou-Macron. François « je pose la question mais je n’ai pas la réponse » Bayrou veut sonder les Français sur les finances publiques. Et notre président, toujours prompt à transformer une promesse en effet d’annonce
Il faudra attendre après l’été, nous dit Retailleau, parce qu’organiser un vote, c’est du boulot. Oui, il faut de la propagande électorale, des règles… et surtout éviter que les Français aient trop d’idées.
Alors on évite le « questionnaire à choix multiples », trop risqué. Une case « oui », une case « non », et surtout pas plus de trois questions, hein ! Faudrait pas réveiller la démocratie en pleine sieste.
Le peuple peut voter, mais pas penser trop fort
Car selon Bruno, « si on fait le café du commerce dans un référendum, ça ne marche pas ». Voilà. Traduction :
« Si le peuple commence à débattre de vrais sujets, à poser trop de questions, à réfléchir… il pourrait dire des trucs gênants. »
Alors on fait un référendum, oui. Mais un référendum d’apparat, un truc bien encadré, bien filtré, bien normé. Une démocratie en mode QR code : tu scannes, tu coches, tu la fermes.
Résumons
- On va peut-être faire un référendum sur la rigueur… qui coûtera 200 millions d’euros.
- On va poser des questions, mais pas trop.
- On va organiser ça après l’été, quand le peuple sera bronzé mais toujours pressuré.
- Et surtout : on va bien faire attention que ça ne change rien.
Bref, encore une démonstration de la fameuse « démocratie participative » à la sauce UERSS : tu participes, mais t’as pas le droit de déranger.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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