Quand même les députés n’arrivent plus à garder leur sérieux, c’est qu’on a franchi un cap. Un grand, un beau, un flamboyant cap de l’absurde. Ce 21 juin 2025, en pleine commission des finances, le jeune et impeccable rapporteur Pierre Cazeneuve se prend une crise de fou rire. Pourquoi ? Parce qu’il est tombé sur un nom. Pas n’importe lequel. Celui de la députée Brulebois, chargée de suivre… l’écologie.
Oui, vous avez bien lu. Brule. Bois. À l’écologie. Et personne n’a trouvé à redire. À part le diaphragme de Cazeneuve, visiblement.
Lapsus comique ou crise institutionnelle ?
L’extrait fait déjà le tour des réseaux sociaux : alors que Pierre Cazeneuve remercie Madame la député arrive à la ligne fatidique, prononce “Mme Brulebois…” et là, il explose. Tentative de retenue, regard vers le plafond, petit ricanement étouffé… puis fou rire incontrôlable. Il essaye de reprendre. En vain.
Il aurait pu trébucher sur un article de loi mal rédigé, ou sur un amendement signé “Jean-Michel Climatoseptique”. Mais non. Ce qui le foudroie, c’est le nom de la députée censée défendre nos forêts… alors qu’elle s’appelle littéralement “Brûle-bois”.
On appelle ça une punchline parlementaire en direct.
Brulebois à l’écologie : satire auto-validée
Dans un pays normal, ce serait un sketch.
Dans le Frankistan, c’est une nomination sérieuse.
Et dans l’UERSS, c’est probablement un critère de sélection : un petit nom en rapport direct avec la catastrophe à gérer.
Brulebois pour l’écologie, c’est comme nommer Mme Décharge à la gestion des déchets, ou M. Dégueulasse à la commission qualité de l’air. Mais là, on ne parle pas d’un stagiaire en communication. Non, non. On parle d’une élue de la République, qui siège dans une commission où l’on débat (en principe) de préservation des écosystèmes, de reboisement, et de réduction des incendies.
La seule chose qu’on réduit ici, c’est la crédibilité du système.
Une scène qui en dit long
Le rire de Pierre Cazeneuve, aussi spontané que révélateur, n’est pas qu’un éclat de voix dans une salle feutrée. C’est un symptôme national.
La France n’est même plus à parodier : elle s’auto-parodie en séance plénière.
Les noms deviennent des blagues, les commissions des sketchs, et les ministères des plateaux de télé-réalité. Il ne manquerait plus que Mme Fontaine préside la gestion de la sécheresse, et le tableau serait complet.
Et sinon, qui est cette fameuse Brulebois ?
Évidemment, tout ça n’est pas sa faute. Elle s’appelle Brulebois, point. Et après tout, ce n’est pas un crime. Mais si son nom est comique, son action politique, elle, est bien réelle.
Et là, on rigole moins.
Car entre les autorisations de méga-bassines, les projets de bétonisation camouflés en “pôles écologiques”, et les subventions aux filières polluantes, l’écologie à la française est un brasier bien entretenu. Brulebois ou pas, le bois brûle.
Alors, cher Pierre, merci pour ce moment. On a ri avec toi. Et comme souvent dans ce pays, c’est tout ce qui nous reste.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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